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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

L'Avalanche gagne la coupe Stanley: Denver est hockey

Les partisans du Ball Arena célèbrent la troisième conquête de leur équipe

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-06-27T04:50:55Z
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Il n’y avait aucun joueur sur la glace, mais on retrouvait plus de 17 000 partisans et un écran géant. C’était assez pour une ambiance survoltée à l’intérieur du Ball Arena.

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Géographiquement, on était à un peu plus de 2800 kilomètres au nord-ouest de Tampa, lieu du sixième match de la finale de la Coupe Stanley entre l’Avalanche et le Lightning.

Mais la distance s’oubliait facilement. On s’y croyait tout près de l’action assis sur la passerelle de presse.

Au tableau indicateur, il y avait encore deux minutes à jouer en troisième période. C’est beaucoup 120 secondes. Le Lightning bourdonne. Nikita Kucherov tente un rare tir en troisième période, mais Gabriel Landeskog plonge pour bloquer sa frappe avec son patin. Il brise la lame de son patin et retourne difficilement au banc. 

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Des larmes coulent

Sous mes yeux, dans les hauteurs du niveau 300, un jeune partisan retire son chandail de l’Avalanche pour festoyer au même moment. Frappé par les émotions, il laisse couler quelques larmes sous ses joues. Et il ne remarque probablement pas qu’il est en bedaine en plein milieu d’une immense foule. Il a les cheveux roux comme le héros de la soirée, Nathan MacKinnon. Pour une seconde, il s’imaginait sur la glace avec ses joueurs préférés.

C’est ça le hockey, ce sont aussi des émotions. Mais après le tir bloqué par Landeskog, il y avait encore quelques secondes à jouer au match. Le Lightning n’a tout simplement plus de jus. La victoire est acquise pour l’Avalanche.

De la grosse joie

Au son de la sirène finale, les 17 000 partisans bondissent de leur siège. Ils s’enlacent, ils s’embrassent, ils applaudissent leur équipe. Du bonheur à l’état pur. Si on ignore ce qui se déroule à l’extérieur de l’édifice, c’est la joie à l’intérieur. Et pour faire plaisir à la foule, le DJ lance la chanson fétiche de l’Avalanche depuis le début des séries : All the small things de Blink-182.

Pour une troisième fois de son histoire, l’Avalanche du Colorado remporte la Coupe Stanley. Après 1996 et 2001, il y a maintenant 2022. Après Joe Sakic et Patrick Roy, c’est au tour de Cale Makar de soulever le trophée Conn-Smythe.

La fleur de lys

Un match à Denver, c’est aussi l’occasion de voir le classique gilet des Nordiques de Québec. À l’image des autres matchs de cette finale, il y avait plusieurs partisans avec des chandails des Nordiques. On pouvait voir le 19 de Joe Sakic, le 21 de Peter Forsberg et le 33 de Patrick Roy.

Mais il y avait aussi le 29 de MacKinnon, le 8 de Makar, le 96 de Mikko Rantanen et le 92 de Gabriel Landeskog. L’Avalanche a eu la bonne idée de recycler le logo des Nordiques lors de la campagne « Reverse Retro » en 2020.

Dans les boutiques souvenirs à Denver, c’était impossible d’en trouver un chandail des Nordiques. Il n’y en avait plus à vendre. Comme quoi, il y a encore un peu la fleur de lys dans les montagnes du Colorado.

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