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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

L'art de bien réussir son retour: voici ce que nous avons pensé du concert de Three Days Grace au Centre Vidéotron

Adam Gontier, poing brandi, était de retour à Québec avec Three Days Grace, mardi soir, au Centre Vidéotron.
Adam Gontier, poing brandi, était de retour à Québec avec Three Days Grace, mardi soir, au Centre Vidéotron. Photo Marcel Tremblay/Agence QMI
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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2025-06-18T03:01:45Z
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L’actuelle tournée de Three Days Grace marque le retour du chanteur Adam Gontier au sein du groupe ontarien après une absence de 11 ans et comme a pu le constater dans un Centre Vidéotron frénétique, mardi soir, les retrouvailles sont à la hauteur des attentes.

S’il existe un guide sur l’art de réussir son retour, Gontier en a suivi les instructions à la lettre.

Quand les gars ont mis les pieds sur la scène, c’est lui qui a pris le micro et a balancé avec fureur les premières lignes d’Animal I Have Become, un des plus gros succès de 3DG.

Matt Waltz, celui qui avait pris sa place au chant en 2014, s’est rapidement joint à lui et les doutes ont été dissipés: la cohabitation vocale entre les deux hommes fonctionne à merveille.

Matt Waltz a soulevé la foule du Centre Vidéotron.
Matt Waltz a soulevé la foule du Centre Vidéotron. Photo Marcel Tremblay/Agence QMI

Comme coup d’envoi dynamique, c’en était tout un.

Quelques instants plus tard, après que le quintette eut enfilé Break et Home, Adam Gontier a démontré toute sa classe en exprimant sa reconnaissance envers les membres du groupe qui ont tenu le flambeau pendant son exil.

«Et si ce n’était pas de cet homme Matt Waltz, a-t-il notamment admis, en pointant son compagnon vocal, on ne serait pas ici ce soir».

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Les enfants chéris

Cette visite de 3DG, formation réputée pour collectionner les numéros 1 depuis vingt ans sur les ondes radiophoniques rock, a aussi permis de reconfirmer le statut d’enfants chéris des Québécois des Ontariens. Leurs deux derniers concerts au Festival d’été, rappelons-le, avaient provoqué la fermeture du parc de la Francophonie.

Mardi, il devait bien y avoir une dizaine de milliers de personnes au Centre Vidéotron (le chiffre de l’assistance n’a pas été communiqué) et entre chaque chanson, on scandait «Three Days Grace, Three Days Grace...».

Les fidèles ont été bien servis. Pendant que Gontier et Waltz s’échangeaient les tours au micro, souvent durant les mêmes chansons, le groupe a aligné la plupart de ses succès, en pigeant notamment généreusement dans les albums Three Days Grace et One-X.

Sans surprise, c’est I Hate Everything About You et son implacable refrain doux-amer, chantée par Adam Gontier avec le soutien de la foule, qui a suscité la plus vive réaction.

Adam Gontier, tout feu tout flamme à Québec, mardi soir.
Adam Gontier, tout feu tout flamme à Québec, mardi soir. Photo Marcel Tremblay/Agence QMI

Devant une telle ferveur, tout ce qui manque au tableau de chasse de 3DG à Québec, c’est un spectacle en tant que tête d’affiche sur les plaines d’Abraham.

Qui est partant?

Le retour de Volbeat

Une douceur scandinave était servie juste avant Three Days Grace. Douceur étant ici, vous l’aurez compris, la façon ironique de décrire l’énergisant mélange de métal, hard rock et country de Volbeat, formation danoise que les gens de Québec ont adoptée au fil de ses visites chez nous.

Michael Poulsen, de Volbeat, mardi au Centre Vidéotron.
Michael Poulsen, de Volbeat, mardi au Centre Vidéotron. Photo Marcel Tremblay/Agence QMI

Le niveau d’engagement du public a d’ailleurs atteint le même niveau que lorsque Volbeat avait été la tête d’affiche de sa propre soirée métal, en 2023, dans ce même Centre Vidéotron.

Il faut souligner que même si elle vient de sortir son neuvième album,God of Angels Trust, la bande de Michael Poulsen a été généreuse de ses succès. On a pu entendre, ou plutôt ré-entendre, les mordantes The Devil’s Bleeding Crown, Still Counting, Shotgun Blues et autres For Evigt.

Quelques nouveautés ont touché la cible, principalement In the Barn of the Goat Giving Birth to Satan’s Spawn in a Dying World of Doom, une chanson d’inspiration country au titre interminable qui pourrait devenir la compagne de la toujours populaire Sad Man’s Tongue dans les futures tournées du groupe.

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