L’arrivée de Ghislaine Maxwell dans un camp de détenues «plus sécurisé» au Texas crée des tensions
Agence QMI
L’arrivée de Ghislaine Maxwell au camp de détention pour femmes de Bryan au Texas, ce mois-ci, a provoqué une vague de tensions au sein des détenues.
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Son avocat, Me David Oscar Markus, affirme que sa cliente se trouve dans un établissement «plus sécurisé» en raison d’une enquête politique intense autour du réseau de trafic sexuel de Jeffrey Epstein.
Dear @MuellerSheWrote :
— David Oscar Markus (@domarkus) August 14, 2025
There is no such thing as work release in federal prison, so your reporting is false. All you had to do was ask any criminal law practitioner, and they would have explained this to you.
I wish we had work release in federal prison — and I wish we treated… https://t.co/0Itwz8gBVq
Bien que les conditions de vie de l’ancienne compagne et complice de Jeffrey Epstein soient moins restrictives à Bryan, la situation reste contraignante, rapporte CNN.
Elle ne peut bénéficier de tous les avantages d’un séjour facile ou court que d’autres détenues pourraient avoir, comme la possibilité de quitter l’établissement pour pouvoir travailler ou l’accès à des chiots à dresser.
Le personnel pénitentiaire du camp fédéral de Bryan aux États-Unis a demandé aux détenues, majoritairement des criminelles non violentes, de rester discrètes dans leurs discussions concernant Ghislaine Maxwell depuis son incarcération, selon deux représentants des prisonnières de l’établissement.
«Elle ne se fait pas d’amis», a déclaré cette semaine à CNN Sam Mangel, consultant pénitentiaire qui travaille avec des clients du camp.
Selon lui, l’atmosphère auparavant relaxe du camp serait devenue plus tendue depuis l’arrivée de Ghislaine Maxwell, phénomène caractéristique lorsque des détenus de statut élevé sont incarcérés.
«Personne ne va faire de vagues là-bas. Ils veulent purger le reste de leur peine avec le minimum de confort que Bryan leur offre», a-t-il ajouté à propos des autres détenues.
Le Daily Telegraph a indiqué la semaine dernière qu’une détenue de Bryan s’était dite «dégoûtée» par le transfert de Ghislaine Maxwell, dans un commentaire transmis au journal par l’intermédiaire de son mari.
Depuis la publication de ce commentaire, les autorités pénitentiaires auraient retiré cette détenue, Julie Howell, d’un cours de dressage de chiots au camp, avant de la transférer dans un autre établissement, selon son avocat.
«Personne ne dira plus rien sur Ghislaine Maxwell maintenant», a déclaré l’avocat d’Howell au média américain.
Une détenue récemment libérée a par ailleurs déclaré à CNN qu’elle aurait été inquiète de la présence de Ghislaine Maxwell durant les heures de visite.