L'ancien premier ministre du Japon atteint par balle

Agence France-Presse
L'ancien premier ministre japonais Shinzo Abe ne présente aucun signe de vie, après avoir été apparemment blessé par balle lors d'un événement politique dans la région de Nara (ouest), ont rapporté les médias locaux.
L'ancien chef de l'exécutif prononçait un discours de campagne lors d'un événement politique en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, ont indiqué la chaîne nationale NHK et l'agence de presse Kyodo.
M. Abe, 67 ans, s'est effondré et saignait du cou, a déclaré une source du Parti libéral démocrate (PLD) au pouvoir à l'agence de presse Jiji.
安倍元首相が銃で撃たれたとみられる際の映像です。
— NHKニュース (@nhk_news) July 8, 2022
近くにいた人が携帯電話で撮影しました。https://t.co/cPJHsCMZ8v#nhk_video pic.twitter.com/GvqAI0z5pg
Contactés par l'AFP, ni le PLD ni la police locale n'ont été en mesure de confirmer ces informations dans l'immédiat.
NHK et Kyodo ont toutes deux rapporté que M. Abe a été emmené à l'hôpital et semblait être en arrêt cardio-respiratoire - un terme utilisé au Japon indiquant l'absence de signe de vie, et précédant généralement un certificat de décès officiel.
Plusieurs médias ont rapporté qu'il semblait avoir été abattu par-derrière, probablement avec un fusil.
La chaîne NHK a rapporté qu'un homme avait été appréhendé, mais n'a pas donné de détails supplémentaires dans l'immédiat.
M. Abe était le premier ministre japonais a être resté le plus longtemps au pouvoir. Il a été en poste en 2006 pour un an, puis de nouveau de 2012 à 2020.
Écoutez le commentaire de Philippe-Vincent Foisy sur QUB radio :
Un homme arrêté
Un homme a été arrêté pour tentative de meurtre après une apparente attaque par balle contre l'ex-premier ministre japonais Shinzo Abe alors qu'il prononçait un discours dans la ville de Nara (ouest), ont rapporté les médias japonais.
Citant des sources policières, la chaîne de télévision publique NHK a affirmé que le suspect semble avoir une quarantaine d'années et qu'une arme a été saisie. Contactée par l'AFP, la police locale n'était pas en mesure de faire des déclarations dans l'immédiat.