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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

L’aluminerie Alouette investirait 1,5 G$ dans la modernisation de ses installations

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Agence QMI

2025-07-02T21:33:43Z
2025-07-03T12:02:53Z
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L’aluminerie Alouette investirait 1,5 milliard de dollars pour moderniser ses installations à Sept-Îles, sur la Côte-Nord, selon Bloomberg. 

Le premier ministre François Legault sera de passage à Sept-Îles vendredi pour participer à l’annonce de cet investissement.

L’aluminerie, qui appartient en partie à Rio Tinto Alcan, a nouvellement signé une entente d’approvisionnement avec Hydro-Québec.

Aluminerie Alouette a refusé de commenter les détails.

Depuis quelques semaines, le secteur de l’aluminium est écorché par la guerre commerciale menée par le président américain Donald Trump.

La Maison-Blanche a imposé des droits de douane de 50% sur les importations d’aluminium étranger.

Selon Bloomberg, cette mesure pourrait pénaliser les entreprises américaines qui devront débourser de forts montants supplémentaires pour répondre à leurs besoins.

Le Canada est le plus grand exportateur d’aluminium vers les États-Unis.

«Les États-Unis ont besoin du Québec notamment pour répondre à leur demande alors que nous produisons 70% de tout l’aluminium en Amérique du Nord. Notre priorité reste de protéger notre économie et nos travailleurs», a déclaré lundi la ministre de l’Économie, Christine Fréchette, dans X.

Aluminerie Alouette est un consortium composé de Rio Tinto, qui détient 40% des parts, et d’autres sociétés. Son usine à Sept-Îles au Québec emploie environ 900 personnes.

Depuis début juin, l’acier et l’aluminium importés aux États-Unis sont taxés à hauteur de 50%. Des droits de douane «illégaux et injustifiés», avait dénoncé le premier ministre canadien Mark Carney.

Le ministre du Commerce Canada–États-Unis, Dominic LeBlanc, avait qualifié cette mesure d’inacceptable.

À Québec, le premier ministre François Legault avait brièvement réagi. «C’est surtout très mauvais pour les États-Unis», avait-il dit.

La ministre de l’Industrie, Mélanie Joly, s’est déjà engagée à utiliser l’acier et l’aluminium canadiens dans des projets d’infrastructure et de défense.

De son côté, Jean Simard, président et chef de la direction de l’Association de l’aluminium du Canada, a déjà fait remarquer que les PME seraient plus à risque que les grandes alumineries au pays.

Avec Jean-François Racine

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