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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

Rivière Magpie: l’Alliance Muteshekau shipu s’oppose au plan d’Hydro-Québec

La rivière Magpie
La rivière Magpie Photo courtoisie, Boreal River
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Agence QMI

2022-03-29T11:16:36Z
2022-03-29T16:08:19Z
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L’Alliance Muteshekau shipu réitère qu’il n’y aura pas de barrage sur la rivière Magpie en Minganie, sur la Côte-Nord, dans la foulée de la publication du nouveau Plan stratégique 2022-2026 d’Hydro-Québec.

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Dans son plan stratégique, la société d’État appréhende une hausse des besoins en énergie au Québec et dit vouloir poursuivre l’évaluation de sites ayant un potentiel en matière de développement de capacité hydroélectrique.

«Pour nous préparer à cette éventualité, nous poursuivrons notre évaluation, de concert avec les collectivités locales et les communautés autochtones concernées, des sites qui présentent le meilleur potentiel de développement de capacité hydroélectrique. Nous étudierons toutes les options possibles, y compris le rehaussement de barrages existants, l’aménagement de nouveaux ouvrages ou la construction de centrales de pompage», peut-on notamment lire dans le document d’Hydro-Québec.

La rivière Magpie était déjà dans les tablettes d’Hydro-Québec pour une éventuelle exploitation comme le prévoyait son Plan stratégique 2009-2013, mais le projet n’a jamais vu le jour, devant le consensus suscité pour la protection de sa vocation récréotouristique.

«Muteshekau shipu est sur notre Nitassinan. Nous sommes ses gardiens et nous avons choisi de protéger cette rivière et de veiller sur elle», a rappelé dans un communiqué, mardi, Jean-Charles Piétacho, chef du Conseil des Innus de Ekuanitshit.

«En reconnaissant la rivière comme personnalité juridique l'an dernier, nous avons protégé la rivière Magpie avec les outils légaux à notre disposition», a mentionné Luc Noël, préfet de la MRC de Minganie.

«Hydro-Québec doit reconnaître le consensus pour la protection de la rivière Magpie et arrêter de faire obstruction à la création d'une aire protégée», a ajouté Pier-Olivier Boudreault, directeur de la conservation à la Société pour la nature et les parcs (SNAP) Québec.

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