À genoux sans se battre !


Réjean Tremblay
On n’a jamais vu ça en 50 ans de boxe au Québec. Ni au Canada. Il y a eu une présentation officielle de Simon Kean et de Newfel Ouatah.
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Puis, au son du gong, Ouatah a fait un pas vers l’avant et a mis un genou à terre devant un Simon Kean ébahi.
J'en ai vu des choses à la boxe, mais je manque de mots pour décrire celle-là. Tellement dommage pour Simon #Kean qui a fait son camp d'entraînement. #Ouatah n'aura pas dû accepter le combat s'il n'était pas assuré. Un fiasco. https://t.co/h9gPutO6kr
— Mathieu Boulay (@MBoulayJDM) September 10, 2022
Fini. Pas de combat. La foule était complètement abasourdie.
Dans un coin, on s’assurait que Camille Estephan ne s’emporte pas trop et Ouatah prenait le temps d’expliquer ce qui s’était passé à Jean Douville de la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec.
Ouatah aurait reçu un avis de la Fédération française de boxe à 4 h de l’après-midi, hier jour du combat, lui interdisant formellement de se battre le soir même.
Question d’assurances peut-être.
Pas de paie
Ouatah est monté dans le ring en espérant sans doute toucher sa bourse quand même.
Après son abandon, on a vu Camille Estephan et Virginie Assaly grimper les escaliers menant au deuxième étage du Cabaret du Casino de Montréal. Estephan était furieux et voulait s’assurer qu’aucun chèque ne sera remis et qu’aucun virement bancaire ne sera effectué.
On va en savoir plus...