L'absence d'A.J. Greer s'est fait ressentir lors du match no 1
Agence QMI
L'impact de la blessure du Québécois A.J. Greer a pesé plus lourd qu'on pensait chez les Panthers de la Floride lors du premier match de la finale de la Coupe Stanley.
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Les champions en titre ont manqué cruellement de hargne et de fougue lors de la rencontre initiale de la série à Edmonton, deux éléments qui sont au coeur du style de jeu de l'attaquant originaire de Joliette.
«On n'est pas en train de vous dire ici que c'est Connor McDavid, a relativisé Renaud Lavoie en entrevue à l'émission JiC sur TVA Sports. Ce qu'on est en train de vous dire, c'est que c'est un joueur qui est partie intégrante des succès de l'équipe.»
La preuve: sans la présence de Greer dans la formation, les Panthers présentent une fiche d'une victoire et quatre revers durant les présentes séries.
Il faut toutefois préciser que les Oilers étaient nettement mieux préparés à répondre aux assauts de leurs adversaires pour le début de la série, contrairement à il y a un an. Comme si l'absence de Greer avait donné un peu plus de liberté aux joueurs des Oilers de s'en donner à coeur joie.
L'histoire de Greer est fascinante. Repêché dès le deuxième tour en 2015 par l'Avalanche du Colorado, il a dû se réinventer lorsqu'il a fait le saut chez les professionnels.
«Il a compris que pour rester dans la Ligue nationale de hockey, il ne pouvait plus penser qu'il était un joueur de premier ou deuxième trio, a indiqué Lavoie. Il fallait qu'il réalise que la clé de son propre succès et de l'équipe pour laquelle il évolue allait être basée sur l'aspect physique et son coup de patin. Ça ne l'empêche pas de faire de beaux petits jeux et de marquer un but important ici et là.»
Au moment d'écrire ces lignes, on ne connaît pas le statut de Greer pour le match no 2 de la série. Or, il a sauté sur la glace jeudi matin et patinait avec aisance.
La réponse vendredi soir dès 20h sur les ondes de TVA Sports.