Kyïv assiégée de toutes parts

Luc Laliberté
Alors que les pourparlers se poursuivent et que des représentants ukrainiens entretiennent l’espoir que la guerre pourrait se terminer plus tôt qu’on ne l’avait anticipé, la ville de Kyïv subissait un nombre accru de raids aériens et de bombardements.
La résistance de Kyïv est présentée par les Ukrainiens comme un symbole fort, indicateur privilégié qui démontrerait l’incapacité de Vladimir Poutine et des forces russes à imposer un nouveau gouvernement par la force.
S’il s’adressait hier aux parlementaires canadiens, le président ukrainien, Volodymyr Zelenskiy, avait préalablement indiqué qu’il était ouvert à la négociation et au compromis.
Sa déclaration la plus importante était liée à l’impossibilité pour son pays de grossir les rangs de l’OTAN.
Tout en insistant sur la nécessité d’un meilleur appui des forces de l’OTAN, il ne pouvait lancer un message plus clair à Vladimir Poutine que lorsqu’il a affirmé : « Nous avons entendu pendant des années que les portes étaient ouvertes, mais nous avons aussi entendu que nous ne pourrions pas adhérer. C’est la vérité et il faut le reconnaître ».
Corridors humanitaires
Pendant que l’offensive russe se poursuit, et malgré des reproches adressés aux troupes russes qui ne respecteraient pas toujours les corridors humanitaires, des centaines de voitures et d’autobus ont permis à des civils de quitter les grandes villes où se concentrent les bombardements.
Ainsi, ils sont nombreux à quitter Kyïv, Marioupol et Soumy pour trouver refuge dans des zones plus sécuritaires, le plus souvent au nord et à l’ouest.