«Ce n'était pas juste pour Stuart»: Kris Knoblauch explique sa décision de changer de gardien
Skinner a joué une très bonne première période malgré trois buts accordés

Dave Lévesque
FORT LAUDERDALE | Kris Knoblauch a pris un pari après la première période du quatrième match et il a gagné le gros lot.
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Il a choisi de confier le filet à Calvin Pickard au retour du vestiaire et d’installer Stuart Skinner au bout du banc.
Les mauvaises langues diront qu’il a parié au début du match en donnant le départ à Skinner, mais celui-ci a été excellent en première période malgré les trois buts qu’il a accordés. Sans lui, les Oilers auraient très bien pu se trouver en retard de 5 à 0 après 20 minutes et le trou aurait été très profond.
«Ç’a été une décision difficile, a reconnu Knoblauch lors d’une brève mêlée de presse à l’hôtel de l’équipe avant le départ pour Edmonton vendredi matin. En fin de compte, on met la faute sur un joueur et ce n’est pas juste, parce que personne d’autre ne se fait retirer du match.
«Nous avions besoin d’un changement et ç’a fonctionné, mais ce n’est pas toujours le cas. Nous devons jouer mieux devant notre gardien, peu importe de qui il s’agit.»
Un luxe
C’est un luxe qu’ont les Oilers d’avoir deux gardiens qui sont en mesure d’être partant tous les soirs.
«Ils ont tous les deux été très bons pour amener jusqu’ici. “Stu” a pris le relais depuis la blessure à Picks et a joué de très bons matchs contre Vegas et Dallas et chaque fois nous avons été bons devant lui, alors ce qui est arrivé jeudi soir est malheureux, nous l’avons mis en position de vulnérabilité. On est chanceux d’avoir un tandem de gardiens qui peuvent alterner», a noté Knoblauch, qui n’a pas encore pris de décision pour le cinquième match qui sera joué samedi.
On peut facilement penser que Pickard sera le gardien partant à Edmonton, mais selon Corey Perry, ça ne fait aucune différence.
«Peu importe qui est devant le filet, nous avons confiance en l’un et l’autre. Picks est entré dans le match et a fait de gros arrêts dont un en prolongation où j’ai perdu ma bataille le long de la bande, ce qui a mené à un deux contre un. La conversation aurait pu être très différente ce matin. Il a beaucoup de mérite pour la façon dont il s’est levé pour nous en entrant dans le match alors que la marque était 3 à 0.»
Discipline
Après le troisième match et surtout la manière dont la troisième période s’est déroulée, les joueurs des Oilers ont insisté sur l’importance d’être disciplinés.
Ça n’a pas été le cas en première période puisqu’ils ont reçu trois pénalités mineures sur lesquelles les Panthers ont marqué deux fois pour porter leur total de buts en avantage numérique à cinq sur quatre périodes en incluant le match numéro trois.
«Nous devons contrôler nos bâtons, a insisté Kris Knoblauch en mentionnant que deux de ces punitions étaient pour des bâtons élevés. Si nous le faisons, nous ne passons pas autant de temps au banc de punitions parce que nous ne voulons pas leur donner d’avantage numérique.
«Nous sommes meilleurs quand tout le monde peut contribuer et que nous ne sommes pas forcés de laisser certains joueurs de côté pendant un long moment parce que nous devons écouler une pénalité. Quand on prend trois ou quatre punitions en première période, c’est très rare qu’on parvienne à y survivre, nous avons été chanceux jeudi, mais ça ne sera pas toujours comme ça.»