K’naan accusé d’agression sexuelle à Québec: le Festival d’été a collaboré avec la police

Même si le crime allégué ne s’est pas produit sur un de ses sites, la direction du Festival d’été de Québec a tout de même collaboré à l’enquête qui a mené à la mise en accusation pour agression sexuelle du rappeur canadien K’naan.

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Dans une déclaration écrite transmise au Journal, BLEUFEU révèle avoir été contactée il y a quelques mois par le Service de police de la Ville de Québec dans le cadre de l’enquête à propos d’un événement qui serait survenu entre le 16 et le 17 juillet 2010.

K’naan, l’artiste derrière le succès Wavin’ Flag, s’était produit sur les plaines d’Abraham en première partie des Black Eyed Peas.

«L’événement ne s’étant pas déroulé sur nos sites, notre apport à l’enquête est demeuré limité. Les autorités souhaitaient confirmer que l’artiste avait bel et bien joué au FEQ le 16 juillet 2010», mentionne BLEUFEU, qui dit condamner «toute forme de violence et d’agression».

«Les autorités peuvent toujours compter sur la pleine et entière collaboration», ajoute-t-on.

Pas au courant

Plusieurs personnes contactées par Le Journal, jeudi, qui étaient liées au FEQ à l’époque, dont l’ex-directeur général Daniel Gélinas et l’ex-programmatrice Dominique Goulet, ont affirmé n’avoir jamais été mises au courant d’un incident impliquant K’naan.

Selon l’acte d’accusation, la plaignante est une femme qui était alors dans la fin vingtaine.

K’naan, 47 ans, n’était pas présent à l’étape de sa comparution, jeudi, au palais de justice de Québec. Il a plaidé non coupable et il demeure en liberté.

Rammstein

La même année qu’aurait eu lieu l’infraction reprochée à K’naan, des membres de l’équipe de Rammstein avaient demandé à l’organisation du FEQ de leur trouver de jeunes filles pour faire la fête après leur concert.

Choqués, les gens du festival avaient refusé de les accommoder et avaient même dû les expulser de la loge d’entreprise, où ils tentaient de recruter des filles.

Rammstein avait quand même tenu une fête après le spectacle avec plusieurs jeunes filles, selon des témoignages qu’avait recueillis Le Journal. Aucune plainte n’a été portée contre le groupe.