Kenya: un présumé tueur en série aurait avoué le meurtre de 42 femmes

La police du Kenya affirme avoir arrêté un présumé «tueur en série psychopathe» qui a avoué le meurtre de 42 femmes, dont son épouse, avant de jeter leurs corps démembrés dans une décharge de la capitale du pays, Nairobi.

Neuf corps dépecés et enroulés dans des sacs en plastique ont été retrouvés dans les derniers jours sur un site d’enfouissement situé dans le bidonville de Mukuru, dans le sud de la capitale. 

Cette découverte a mené à l’arrestation dans la nuit de dimanche à lundi de Collins Jumaisi Khalusha, 33 ans, devant un bar de Nairobi où il serait venu assister à la finale de l'Euro 2024, ont rapporté plusieurs médias. 

«Un vampire»

Le suspect a avoué «avoir attiré, tué et disposé 42 corps de femmes sur le site d'enfouissement», a indiqué en conférence de presse le chef de la direction des enquêtes criminelles, Amin Mohammed. 

Les meurtres se seraient déroulés entre 2022 et jeudi dernier. 

Sa première victime étair sa femme, selon ce qu’il a admis aux autorités. Il l’aurait étranglée à mort avant de démembrer son corps et de le jeter dans la même décharge. 

Selon les premiers interrogatoires, toutes les victimes auraient été tuées de la même manière. Huit femmes âgées de 18 à 30 ans ont pu être identifiées pour l’instant. 

«Nous avons affaire à un tueur en série, un tueur en série psychopathe qui n'a aucun respect pour la vie humaine. Nous avons affaire à un vampire», a déclaré M. Amin aux journalistes. 

Il attirait une autre victime

Collins Jumaisi Khalusha a été retracé à la suite de l’analyse du téléphone de l'une des victimes. Selon les autorités, «il était en train d'en attirer une autre» au moment de son arrestation. 

Le suspect aurait avoué avoir eu des «relations charnelles» avec certaines d’entre elles. 

Dans sa maison située à seulement 100 mètres de la décharge, les officiers ont mis la main sur «une machette, des sacs en nylon, de la corde, une paire de gants industriels en caoutchouc, un sac à main rose pour femme et des sous-vêtements féminins». 

Un deuxième suspect surpris en possession du téléphone de l'une des victimes a également été arrêté, selon la police kényane.

— Avec les informations de l'AFP et The Guardian