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L'article provient de Le Journal de Montréal

Katy Perry et sa pop divertissante et spectaculaire explosent dans un Centre Vidéotron bien rempli

Photo Agence QMI (crédit Pascal Huot)
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Photo portrait de Yves Leclerc, Agence QMI

Yves Leclerc, Agence QMI

2025-08-02T03:22:49Z
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Au-delà de l’impressionnante scénographie, la mise en scène et des cascades spectaculaires, ce sont d’abord et avant tout les succès de Katy Perry, chantés à pleins poumons, qui ont été la vedette de cette soirée pop fort divertissante livrée dans un Centre Vidéotron bien plein.

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Réglons tout de suite une chose. Non, on n’a pas vu Justin Trudeau dans les gradins.

Huit ans après sa première visite à Québec, Katy Perry était de retour avec sa tournée The Lifetimes. Une aventure qui se déroule dans un monde dystopique où « KP143» le personnage incarné par l'auteure, compositrice et interprète de 40 ans, accepte une mission de sauver les papillons disparus. Elle doit, comme dans les jeux vidéos, franchir une série de tableaux.

La scénographie est impressionnante. Durant Artificial, de son opus 143, qui ouvre sa prestation, on la retrouve dans un cocon cylindrique qui monte dans les airs. Les gens sont debout dans les gradins.

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Photo Agence QMI (crédit Pascal Huot)
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Les changements de costumes sont nombreux. Quatre musiciens sur scène. Huit danseurs et acrobates amènent une touche circassienne à ce spectacle fort divertissant. Il y a du mouvement, les éclairages sont recherchés, des chorégraphies et il se passe beaucoup de choses. Tout le temps.

Lors de la pièce Nirvana, Katy Perry est propulsée dans les airs, attachée par un harnais. Elle exécute quelques culbutes. C'est très spectaculaire. Surtout lorsqu’elle monte dans les hauteurs de l’amphithéâtre et qu’elle va saluer ses admirateurs dans les hauteurs de l'amphithéâtre.

Elle en ajoute une coche de plus durant Roar, en fin de concert, comme si c'était possible, lorsqu’elle survole les airs, chevauchant un papillon géant. Un papillon qui lui avait donné une petite frousse à San Francisco. Impressionnant.

Pour une chanteuse supposément moins performante qu’avant, selon certaines critiques émises depuis le début de sa tournée, on constate que c'est loin d’être le cas. Elle en donne beaucoup et elle le fait durant plus de deux heures. 

Elle sera très généreuse et très humaine avec cinq personnes du public qu’elle a fait monter sur scène durant The One That Got Away. Katy Perry s’est amusée avec le mot « barbe à papa » lorsqu’elle a appris la traduction de la friandise qu’elle venait de remettre à une jeune fille qui rêve de devenir une biologiste marine. On a tout de même eu peur, à ce moment, que ça s’étire un peu.

Photo Agence QMI (crédit Pascal Huot)
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Durant All the Love elle danse sur la passerelle en forme de huit. Pendant quelques mesures de The Power de Snap!, elle court à toute vitesse sur la passerelle pour ensuite se laisser glisser sur les genoux. Divertissant vous dites... C’est un peu et même beaucoup étourdissant par moment. On frise la surenchère, mais difficile de lui reprocher d’en donner autant. 

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La voix de Katy Perry n’est pas toujours parfaite, comme ce fut le cas durant Teenage Dream, mais c’est un indicatif qu’elle chante pour de vrai. Oui, il y en a qui font encore ça.

Les succès California Gurls, Hot n Cold, Last Friday Night et I Kissed a Girl, réunis dans un même tableau, ont été chantés bien fort par le public, très féminin. Une chorale qui avait pu se réchauffer durant Dark Horse, première grosse bombe de la soirée, avec les lignes « Are You Ready For, Ready For. A Perfect Storm, Perfect Storm? ». 

Photo Agence QMI (crédit Pascal Huot)
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Les admirateurs ont aussi poussé leur voix au maximum durant la festive Firework qui a mis un terme au concert, avec des confettis propulsés dans les airs. Il manquait juste ça. Des confettis!

Cheat Codes

La formation américaine Cheat Codes qui a eu l’honneur de lancer la soirée avec ses rythmiques électros dansantes.

Photo Agence QMI (crédit Pascal Huot)
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Casquettes sur la tête, Kevin Ford et Matthew Russell, sans leur compagnon Trevor Dahl, ont fait danser, sautiller et chanter les gens avec les Shed a Light, Wake Up, Titanium et Sex, relecture du succès Let’s Talk About Sex de Salt-N-Pepa. Ils ont aussi demandé aux gens, à plusieurs reprises, comme c’est toujours le cas, lors des spectacles de DJ, de lever leurs mains dans les airs. Une prestation qui a réchauffé le public en prévision de la tornade pop qui allait suivre.

Photo Agence QMI (crédit Pascal Huot)
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