Son combat contre le cancer, le conflit avec Meghan, une duchesse professionnelle mais exigeante: voici ce que révèle cette biographie non autorisée de Kate Middleton


Louise Bourbonnais
Quiconque s’intéresse le moindrement à la famille royale britannique a remarqué à quel point Kate, la princesse de Galles, est belle, élégante, aux manières exemplaires, toujours souriante et tirée à quatre épingles, si bien qu’elle fait la fierté de Buckingham Palace et davantage celle des Britanniques. Néanmoins, en lisant cette nouvelle biographie non autorisée, traduite en 18 langues, on comprend que derrière l’image, tout n’est pas toujours aussi parfait qu’il y paraît.
Ce n’est pas la première biographie consacrée entièrement à la duchesse de Cambridge, et ce ne sera sûrement pas la dernière. Rien d’étonnant, puisqu’elle suscite un intérêt indéniable.
Son aisance devant les foules à accorder de l’attention à chacun sur son passage ne passe pas inaperçue.
On dit qu’elle a un tempérament attachant, qu’elle est authentique et qu’elle est dotée d’un grand charisme.
De surcroît, la simplicité dont elle a fait preuve, lorsqu’elle a annoncé en mars 2024 qu’elle souffrait d’un cancer et qu’elle devait subir des traitements de chimiothérapie, n’a fait qu’ajouter à la sympathie du public à son égard.
Dans son livre, l’auteur Robert Jobson, qui suit la monarchie depuis plus de 25 ans, revient sur la rencontre entre Kate et le prince William en 2001, alors qu’ils fréquentaient tous les deux l’université de Saint Andrews. On le savait bien, évidemment. Tout comme leurs fiançailles au Kenya lors de vacances privées en 2010 et, un an plus tard, leur mariage royal télévisé à l’abbaye de Westminster.
Durant leur fréquentation à l’université, partageant un appartement entre étudiants à proximité du campus, il y a bien eu des hauts et des bas entre eux, mais Kate a toujours tenu bon, prête à faire des concessions pour s’élever de son rang.
Aujourd’hui, à 43 ans, mère de trois enfants, George, Charlotte et Louis, elle respire la dignité et le raffinement en assumant son rôle avec justesse reprenant peu à peu ses fonctions depuis la fin de ses traitements de chimiothérapie.
À l’instar de la princesse Diana, qui a conquis le cœur des Britanniques dépassant la popularité de Charles à l’époque, Kate a aussi réussi à gagner le cœur des Britanniques, désormais plus appréciée que son prince William et attirant davantage les médias.
La princesse du royaume
Il n’y a pas que le public britannique qui est en adoration devant Kate.
La princesse est formidablement appréciée au palais de Buckingham. Elle a un lien privilégié avec son beau-père, le roi Charles qu’elle appelle dans l’intimité grand-père. Celui-ci dit au sujet de Catherine qu’elle est sa propre fille, celle qu’il n’a pas eue, et qu’il l’aime profondément.
Le fait que les deux ont connu les difficultés d’un cancer ajoute à leur complicité.
Kate est aussi parfaite avec ses enfants, elle serait des plus douées selon plusieurs.
On raconte même que son départ serait catastrophique pour la monarchie et la famille Windsor. Mais soyez sans crainte, cela n’arrivera pas: la princesse, qui n’a jamais fait l’objet d’aucun scandale, est heureuse de faire partie de la famille royale et se prépare à son futur rôle de reine avec beaucoup de sérieux.
D’ailleurs, elle serait très professionnelle en tout. Lorsqu’elle se déplace en visite officielle à la rencontre d’un quelconque organisme, Kate aime décortiquer les dossiers avant sa visite afin de s’exprimer brillamment et être en mesure de s’impliquer.
«Jamais elle ne se comporte en potiche», écrit l’auteur qui ne révèle cependant pas ses sources.
À ceux qui se questionne à savoir comment elle fait pour être si mince, même après trois enfants, sachez qu’il n’y a pas de magie, tout est le résultat d’effort. L’auteur explique qu’elle mange très peu et qu’elle favorise les smoothies verts à base de chou frisé, mélangés avec divers légumes et d’épinards.
Sportive de nature, elle s’entraîne dans son gym quotidiennement, sauf bien évidemment durant ses traitements de chimiothérapie.
D’ailleurs, selon l’auteur, elle a affronté sa maladie avec beaucoup de courage.
Sinon, elle aime jouer au tennis, faire du vélo ou simplement courir dans le parc de Windsor avec ses enfants.
Quelques critiques
Si on la surnomme Kate la parfaite, c’est qu’il n’y a jamais eu de faux pas. On lui accorde une note parfaite, un parcours sans faute assumant son rôle à 100% avec dignité et bienveillance, se pliant aux règles strictes de la monarchie à tous les égards.
Que ce soit le choix de ses tenues vestimentaires, qui doivent respecter certains standards et suivre des étiquettes et protocoles rigoureux, comme le port du chapeau dans certaines occasions, l’impossibilité de porter du vernis à ongles ou de porter des vêtements de couleur vive, Kate accepte son rôle tout comme les contraintes qui viennent avec ses titres.
On admire son tempérament fort, sa grande détermination et sa stabilité qui contrastent avec ceux du roi Charles et du prince William qui sont plutôt fragiles, hésitants et inconstants.
On dit même qu’elle est une brillante stratège. Lors de conflits au sein de la famille royale, c’est Kate, la plupart du temps, qui réconcilie les parties.
Cependant, la princesse est très exigeante envers elle-même ainsi qu’envers son personnel au palais de Kensington.
Elle et son prince, William, ont à leur service une soixantaine d’employés, secrétaires, jardiniers, femmes de ménage et nounous.
Elle a changé de secrétaire particulière à cinq reprises en autant d’années, ce qui a fait jaser.
Elle déteste se faire appeler Kate, d’ailleurs l’auteur la nomme constamment Catherine dans son livre, même si le titre de son ouvrage la nomme Kate.
Autre revers, sa relation avec sa belle-sœur, Meghan. L’auteur écrit qu’au départ, contrairement à la rumeur, Kate a voulu l’aider à se fondre dans le moule au palais. Mais cela aurait été difficile. Déjà l’attitude de Meghan envers les domestiques était trop rude.
Un jour, lors d’une sortie, Meghan ayant oublié son rouge à lèvres a demandé à Kate de lui prêter le sien. Catherine n’a vraiment pas apprécié.
En plus, Meghan tenait à porter des bijoux appartenant à Diana.
Les conflits se sont multipliés. Aujourd’hui, l’auteur estime qu’il serait difficile de recoller les morceaux entre les deux princes, surtout après ce que Harry et Meghan ont dit sur la famille royale dans les médias.
En revanche, il n’y aurait aucune jalousie entre Kate et sa propre famille. Au contraire, sa mère Carole Middleton, très ambitieuse, qui a tout fait pour pousser sa fille dans les bras de son prince, est très fière de ce qu’est devenue Catherine.
Elle demeure aussi très proche de son frère, James, et sa sœur, Pippa.
Kate et William mènent divers combats en aidant plusieurs fondations et associations œuvrant notamment dans le domaine de la santé mentale, des enfants, des personnes âgées, des arts et des sports.

Kate, princesse de Galles
Robert Jobson
Éditions de L’Archipel
359 pages