Karl Walcott: Une passion pour «Dragon Ball Z»

C’est en fin d’après-midi, les jours d’école, et tard en soirée, alors que ses parents ne le voyaient pas, que le jeune Karl Walcott aimait beaucoup regarder la télévision. Pour lui, le petit écran rime avec famille... 

Karl, quelles émissions jeunesse t’ont marqué?

Dragon Ball Z, c’est une émission qui m’a marqué. J’avais les mangas chez moi, je regardais les images, mais je ne lisais pas tant que ça. C’était une vraie passion. Quand je revenais de l’école, à 16 h 30, ça jouait sur YTV. Il y avait aussi Pokémon, tout ça pour l’aventure, la fantaisie, les pouvoirs magiques et le mystère. Sinon, en français, au Québec, il y avait Radio Enfer. Mon personnage préféré était Carl « le cat » Charest [joué par François Chénier]. J’écoutais souvent Télétoon en français.

À cette époque-là, avais-tu déjà un intérêt pour le jeu devant la caméra?

Non, je ne l’avais pas encore, mais il y avait un côté de moi qui aimait beaucoup se raconter des histoires avec des amis, aller dans le bois, jouer à des jeux Meurtre et mystère et d’aventure, toujours être dans des personnages et résoudre des problèmes. J’habitais à côté d’un champ à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et on s’amusait à y aller. C’est à peu près à 11 ans que je me suis dit que je voulais devenir comédien.

Et ce désir, il est venu d’où?

Je pense que c’est quand j’ai vu Brad Pitt. Je me disais que ça avait l’air tellement simple ce qu’il faisait. Ce que je réalise maintenant, c’est que c’est difficile d’être simple devant la caméra, mais avec lui, ça paraissait facile. Il a l’air tellement cool.

Quels sont tes plus beaux souvenirs télé liés à l’enfance?

Je pense que ce sont des moments passés avec mes frères, avec ma famille. Mais on n’était pas des critiques ; on ne faisait que regarder la télé. Comme je suis un oiseau de nuit, quand mes parents écoutaient la télé, je rampais jusqu’à la cage d’escalier et je regardais la télé. Pendant que mes frères dormaient, j’écoutais la télé tard avec mes parents. Je me suis fait prendre quelques fois, mais je le faisais quand même.

Selon toi, y a-t-il un univers de la télé qu’on pourrait ramener pour les jeunes?

Je serais partant pour faire un film sur Le chalet, mais il ne faut pas manquer son coup. Il faut que l’idée soit bonne, il faut que ça rejoigne un public large, il faut que ce soit réfléchi. Je pense que toute la gang serait pas mal partante pour faire un film.

Que crois-tu que nous devrions ramener à la télé pour intéresser les jeunes?

Il y a une grosse compétition avec les réseaux sociaux et YouTube. Et tous les enfants veulent quelque chose de différent. Pour les rassembler, il faudrait que ce soit une comédie de situation comme Radio Enfer. On n’a pas souvent vu de « sitcoms » jeunesse. Ça peut être le fun en famille et entre amis.

Karl Walcott fait partie de la distribution de Ils sont parmi nous, notamment aux côtés de Gildor Roy et Julianne Côté. La série est offerte sur Crave et Noovo.ca. On pourra également voir le comédien dans la deuxième saison d’Après le déluge, qui sera déposée sur Crave quelque part cette année, et lors de la sortie de la comédie Menteuse, attendue au cinéma en juillet.