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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Kapanen marque son premier but au bon moment

Micheline Veluvolu
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-05-15T01:45:14Z
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ROCHESTER, NY | Si on peut se fier au premier match, on aura droit à toute une série entre le Rocket de Laval et les Americans de Rochester.

Dans une rencontre où les deux équipes se sont échangé l’avance à quelques reprises, il aura fallu un but d’Oliver Kapanen avec moins de cinq minutes à jouer dans le match pour permettre au Rocket de l’emporter 5 à 4 et de prendre les devants 1 à 0 dans la finale de la division Nord, une série 3 de 5 qui se poursuivra vendredi.

C’était le meilleur moment possible pour que Kapanen inscrive son premier but en Amérique du Nord. Il a fait dévier un tir de la pointe de Logan Mailloux qui a disputé une excellente rencontre.

Le Rocket a travaillé fort pour la remporter cette première victoire parce que les «Amerks» sont tenaces et n’abandonnent pas facilement.

Pascal Vincent a caché son jeu jusqu’à la fin, c’est Cayden Primeau qui était dans les buts et qui a remporté la victoire.

Constance

Le Rocket devra faire preuve de constance dans cette série parce que les Americans ont démontré dans cette première rencontre qu’ils vont profiter de tous les moments de flottement.

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Ils ont été particulièrement efficaces à cet effet dans la première moitié de la deuxième période. Pendant que le Rocket avait oublié son dentier au vestiaire, les Amerks avaient beaucoup de mordant, eux. En un peu plus de quatre minutes, ils ont transformé un retard de 2 à 1 en avance de 3 à 2.

Heureusement, le Rocket a l’explosivité pour faire la même chose et a converti ce recul en avance de 4 à 3 en moins de cinq minutes avant la fin de la deuxième période.

Cela dit, les Americans sont très rapides et donnent du fil à retordre au Rocket qui est réputé être une équipe rapide.

Et à cela on ajoute Devon Levi que le Rocket va devoir battre avec beaucoup de volume. La recette est simple contre lui: tirer beaucoup et forcer des retours.

C’est d’ailleurs comme ça que David Reinbacher a marqué en fin de première période, en décochant un troisième tir en autant de secondes sur Levi. Avant lui, Owen Beck et Florian Xhekaj avaient été stoppés. Et pour les amateurs de numérologie, il s’agissait de tirs séquentiels puisque Beck porte le numéro 62, Xhekaj le 63 et Reinbacher le 64.

Solution interne

Lors de la série du Canadien contre les Capitals, il a été question du manque de joueurs taillés sur mesure pour les séries au sein de l’effectif montréalais.

Quand on regarde les jeunes qui poussent chez le Rocket, on se dit qu’une partie de la réponse se trouve probablement à Laval.

Owen Beck, pour un, joue avec une hargne non dissimulée. Il se bat pour toutes les rondelles et même quand on pense qu’il l’a perdue, il continue de bûcher et ressort du coin avec le disque.

Florian Xhekaj, Rafaël Harvey-Pinard et Logan Mailloux ont aussi ce côté papier sablé qu’on recherche tant quand les matchs sont plus difficiles à gagner et que toutes les batailles sont plus féroces. L’échantillon demeure encore petit, mais s’ils poursuivent dans cette veine et que le Rocket se rend loin en séries, c’est une expérience précieuse qu’ils vont accumuler.

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