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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Juste pour rire Québec: à son Grand Bien-cuit, Marina Orsini sait qu’on va rire de sa musique

Marina Orsini
Marina Orsini Photo d’archives Ben Pelosse
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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2025-06-19T21:40:14Z
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Quand elle a accepté de subir un des Grands Bien-cuits de Juste pour rire Québec, Marina Orsini a su tout de suite qu’un des sujets des moqueries de ses rôtisseurs d’un soir serait sa conversion à la musique.

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Il n’y a aucune chance, a reconnu celle que l’on connaît comme comédienne et animatrice, que l’animateur Guillaume Pineault, Debbie Lynch-White, Maxim Martin, Michel Charette, Bob le chef, Cathy Gauthier et Billy Tellier ignorent la parution de son premier album, Reconstruire les saisons, l’hiver dernier.

«C’est clair qu’ils vont me varloper là-dessus et ça va être savoureux», a-t-elle confié, jeudi, en marge du dévoilement de la programmation de Juste pour rire Québec.

Elle a dit ça avec le sourire. L’idée d’aller entendre les blagues les plus cruelles qu’on puisse imaginer à l’occasion de cet exercice qui compte année après année parmi les meilleurs moments du festival d’humour de Québec ne l’empêche pas de dormir.

«Je suis à une période de ma vie où j’ai envie d’avoir du plaisir, j’ai envie de me mettre en danger, j’ai envie d’être là où les gens ne m’attendent pas», révèle Marina Orsini.

«On a besoin de l’humour»

Lorsqu’elle a pris la parole devant les médias, Marina Orsini a d’ailleurs tenu à souligner l’importance de l’humour au moment où la planète traverse une période difficile.

«En ces temps plus que jamais d’incertitude, de bouleversements mondiaux et de souffrance humaine qu’on nous balance en pleine figure à tous les jours, je pense que l’humour peut et doit servir de levier pour relâcher la pression qu’on vit. On a besoin de l’humour pour se rassurer et se consoler. Ça sert à nous redonner espoir que l’humain est avant tout bon et bienveillant.»

Seule avec le représentant du Journal, Marina Orsini a par la suite convenu qu’on ne pouvait pas rire de tout, mais que «l’art, la musique et l’humour, c’est ce qui sauve le monde».

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