Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Juraj Slafkovsky sous contrat jusqu'en 2033

Le gros attaquant du Canadien mise sur l’appui indéfectible d’une légende du hockey slovaque, Peter Stastny.
Le gros attaquant du Canadien mise sur l’appui indéfectible d’une légende du hockey slovaque, Peter Stastny. Photo Martin Chevalier
Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-07-01T20:41:16Z
Partager

Kent Hughes n’a pas été le plus actif sur le marché des joueurs autonomes. Toutefois, il s’est assuré que l’un de ses plus beaux joyaux ne puisse se prévaloir de ce statut avant 2033.

En milieu d’après-midi, le directeur général du Canadien a indiqué avoir accordé une prolongation de contrat de huit ans à Juraj Slafkovsky. À compter de la saison 2025-2026, le grand Slovaque touchera, en moyenne, 7,6 M$ par saison.

Photo Martin Alarie
Photo Martin Alarie

«Slaf est un joueur très important pour nous, pour l’avenir du Canadien de Montréal. On l’a repêché au tout premier rang, a rappelé Hughes, lors d’un point de presse tenu à Brossard. L’objectif était de s’entendre pour sept ou huit ans. Même six ans aurait fait notre affaire. Finalement, on s’est entendu pour huit aujourd’hui.»

Cette empreinte sous le plafond salarial arrive tout juste sous celles de Nick Suzuki (7,875 M$) et de Cole Caufield (7,85 M$). Et ce n’est pas un hasard.

«Je ne veux pas trop entrer dans les détails, mais chaque équipe possède sa structure interne. Nick est notre capitaine, le leader de notre équipe, a mentionné l’ancien agent. Les gens dans l’organisation respectent ça. Et les joueurs aussi.»

Guhle, le prochain

Si le jeune homme de 20 ans se développe comme on le souhaite chez le Tricolore, on aura sous la main un trio de joueurs qui, au terme de leur entente, en raison du plafond salarial qui augmentera régulièrement, représenteront assurément des aubaines.

Publicité

«Garder ses bons jeunes à long terme, ça évite les complications», a-t-il souligné.

Kaiden Guhle devrait rejoindre ce groupe, incessamment. L’arrière de 22 ans amorcera, cet automne, la dernière année de son contrat. Hughes a assuré que les négociations étaient déjà amorcées.

«Ça ne va peut-être pas au même rythme qu’avec Slaf, mais l’important, ce n’est pas de régler rapidement. C’est plutôt de régler de la bonne manière», a-t-il affirmé.

«Si on n’est pas en mesure de s’entendre cet été, on attendra. Comme ce fut le cas avec Cole. On a jusqu’à août ou septembre de l’an prochain pour y arriver», a-t-il poursuivi.

Une perche à Marchessault

Lors de son bilan de fin de saison, Hughes avait soutenu qu’il tenterait d’ajouter un peu de punch à son attaque en dénichant un joueur que Martin St-Louis serait en mesure d’insérer sur l’un de ses deux premiers trios.

Hughes a reconnu qu’il avait tenté d’attirer Jonathan Marchessault dans le giron du Tricolore. L’intérêt était réciproque, comme l’a laissé entendre le Québécois sur les ondes de TVA Sports. Un différend sur la durée de l’entente a fait achopper les discussions.

L’attaquant de 33 ans a finalement accepté l’offre des Predators de Nashville. Pour la somme de 27 M$, mais surtout pour les cinq ans de l’entente.

«On a regardé certains joueurs. Dans notre situation, ce qui est compliqué, c’est qu’on a beaucoup de jeunes qui s’en viennent. On ne craint pas de payer un joueur, mais la durée est très importante pour nous. Pour Marchessault, on ne voulait pas aller jusqu’à quatre ou cinq ans.»

Par voie de transaction?

Le problème demeure donc entier pour l’instant. Ce qui n’a, en rien, affecté le flegme de Hughes.

«On a amorcé la journée en se disant que si on parvenait à combler ce besoin, ce serait tant mieux. Mais ce n’est pas primordial en ce moment. C’est difficile, la première journée, de trouver des joueurs de premier plan qui sont prêts à signer à court terme.»

Si l’avenue des joueurs autonome ne débouche pas, l’état-major du Tricolore devra se tourner vers le marché des transactions. Mais, encore là, il n’y a pas lieu de paniquer.

«On regarde, mais on ne veut pas faire une transaction qui nous fera faire du surplace. On veut avancer», a indiqué Hughes.

Quitte à le faire avec les joueurs en place.

«Tout le monde a un an de plus. Notre équipe progresse bien. La plupart de nos joueurs sont avec Martin [St-Louis] depuis deux ans et demi.»

La progression naturelle, qu’on appelle. Mais parfois, la nature est un peu lente.

Publicité
Publicité