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L'article provient de TVA Sports
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Juraj Slafkovsky: moins pire que ça en a l’air

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2023-10-29T19:30:00Z
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LAS VEGAS | Que faire avec Juraj Slafkovsky? Le renvoyer à Laval, lui faire visiter la passerelle, le placer sur un autre trio? C’est un peu la question que tout le monde se pose après la difficile soirée qu’il a connue face aux Jets, samedi soir.

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Un match au cours duquel il a commis des revirements, pris des décisions douteuses et chuté presque chaque fois qu’il s’engageait dans une bataille à un contre un pour l’obtention de la rondelle. 

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

En huit matchs depuis le début de cette campagne, le Slovaque n’a récolté qu’un point. Il n’a pas touché la cible depuis le 1er décembre 2022, à Calgary. Une disette de 29 rencontres pour celui dont la dernière saison s’est terminée abruptement le 15 janvier.

Par conséquent, il y a lieu de se demander s’il ne fait pas du surplace.

Et si c’était moins pire que ce que le portrait d’ensemble tend à démontrer?

Une simple question posée à nos amis de Sportlogiq, firme spécialisée en matière de statistiques avancées, permet de constater qu’il y a tout de même une certaine progression dans le jeu du tout premier choix du repêchage de 2022 comparativement à l’an dernier.

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Il contrôle davantage la rondelle en territoire adverse, tente plus de passes vers l’enclave et effectue plus d’entrées de zone contrôlées.

«Il pourrait facilement avoir de trois à cinq points de plus si Josh Anderson avait pu capitaliser sur les chances créées par Slafkovsky», affirment nos collègues de la firme.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Slovaque gagne plus de luttes que l’an dernier. 

«Avec 44,2% de victoires cette saison, Slafkovsky est huitième dans la LNH parmi les joueurs avec au moins 50 minutes de jouées», révèlent les résultats.

Par contre, on note une diminution de ses tirs tentés, et ce, en dépit du fait qu’il reçoit beaucoup de passes dans l’enclave.

La réalité de la jeunesse

Cette dernière donnée prouve que le jeune homme souffre d’un complexe d’infériorité ou d’un manque de confiance en lui. On en a eu une belle preuve samedi lorsqu’il a tenté une passe à Alex Newhook, au lieu de pivoter et de décocher un tir, alors qu’il se trouvait fin seul dans le haut de l’enclave.

Pourtant, cinq jours plus tôt, à Buffalo, il avait été tout feu, tout flamme. On se demandait alors s’il ne venait pas de passer à une autre vitesse. 

La constance est l’un des éléments les plus difficiles à acquérir dans la LNH. Et quand on a 19 ans – il ne faut pas l’oublier dans le cas de Slafkovsky –, c’est encore plus vrai.

Une partie de la solution pourrait-elle passer par le retour imminent de Christian Dvorak, qui sera admissible à reprendre son poste à compter de samedi à St-Louis?

Une chose est certaine, ce retour offrira de nouvelles options à l’entraîneur-chef du Canadien. Il choisira assurément l’une des trois citées en ouverture de texte.

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