Julie Snyder s’excuse après avoir invité des enfants à parler de vaccination à son émission La semaine des 4 Julie
Frédéric Guindon
Un segment de l’émission La semaine des 4 Julie diffusée mardi soir engendre la controverse.
Lors de ce segment, Julie Snyder a reçu une enseignante et quelques-uns des élèves de celle-ci pour parler de leur projet de voyage.
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Par la bande, l’animatrice a donc abordé le sujet de la vaccination, et en particulier celui de la vaccination obligatoire.
Les enfants, d’environ 10-11 ans, ont donc confirmé à Snyder qu’ils étaient vaccinés et qu’ils étaient en faveur de la vaccination obligatoire, ce qui n’a pas plu à tous les téléspectateurs.
Plusieurs d’entre eux se sont dits consternés que des enfants soient «instrumentalisés» de la sorte pour faire de la «propagande»; tandis que d’autres ont plutôt été heureux de voir que même les plus jeunes ont été sensibilisés à l’importance de la vaccination et qu’ils en comprennent les enjeux.
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Les commentaires ci-dessus ont tous été recueillis sous la publication Facebook de l’émission La semaine des 4 Julie où Julie Snyder présente ses excuses pour le segment controversé.
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En effet, en soirée mercredi, Snyder a offert ses excuses aux personnes qui se sont senties offensées par cette entrevue.
Mardi dernier (hier) j’ai commis une maladresse en demandant à des enfants ce qu’ils pensaient de la vaccination. Je m’excuse auprès de celles et ceux que cela a offensés. J’en suis bien désolée. XX Julie
Publié par La semaine des 4 Julie sur Mercredi 19 janvier 2022
Cela n’a pas empêché près de 35 000 personnes de signer une pétition en ligne demandant l’annulation de l’émission.
Le texte de la pétition mentionne que «cet épisode a donné lieu à la pire démonstration de propagande chez les jeunes et à un discours haineux dont la société Québecoise (sic) n'a pas besoin.»
Cette pétition est adressée à Jean-Philippe Pineault, qui est directeur général de l’information chez Bell Média / Noovo Info. Ce dernier ne semble pas, pour l’instant, avoir réagi sur les réseaux sociaux.
