Joyeux 8 mars: il faut dénoncer le néo-féminisme!

Nathalie Elgrably
Le 8 mars est une journée précieuse. C’est notamment la Journée internationale des femmes. Dans le monde occidental, l’égalité des droits n’étant plus un enjeu, l’égalité des résultats est le nouveau marqueur de progrès social. La discrimination positive pour atteindre, voire imposer, des quotas de femmes dans divers domaines en est d’ailleurs l’arme de prédilection.
Ce néoféminisme ne mérite pas d’être célébré, mais dénoncé, car il véhicule des mensonges.
Prêt-à-penser
D’une part, il laisse entendre qu’une femme émancipée est celle qui reproduit les choix et les comportements masculins, notamment en matière professionnelle. C’est faux. La liberté, c’est de pouvoir choisir son mode de vie, y compris le mode traditionnel, sans craindre le regard méprisant ou accusateur de la société.
Or, le néoféminisme a remplacé les contraintes d’autrefois par une nouvelle construction sociale et un prêt-à-penser où la carrière est symbole d’émancipation. Plutôt que de donner plus de pouvoir aux femmes, cette idéologie les enferme dans de nouvelles attentes sociales et a remplacé une forme d’oppression par une autre.
Sacrifice
D’autre part, le néoféminisme suggère que les femmes sont des SuperWoman capables à la fois d’occuper des emplois prestigieux et d’être présentes pour leur famille. C’est encore faux. Et c’est sans doute le plus pernicieux de tous les mensonges.
Les hommes savent depuis toujours que le succès professionnel exige des sacrifices familiaux. Qui que l’on soit, tout choix implique un renoncement, tout simplement parce qu’il est impossible d’être à deux endroits en même temps. Choisir la famille, c’est certes renoncer à des emplois quelquefois prestigieux. Mais choisir le statut social, c’est aussi sacrifier une certaine dynamique familiale.
Tout choix est valable. Mais quoi que l’on choisisse, il y a toujours un prix à payer. En occultant cette dimension, le néoféminisme ment quant aux tenants et aboutissants de l’idéal qu’il propose. Mesdames, méfiez-vous de la propagande!