Journée mondiale de la liberté de la presse : Mark Carney veut protéger les médias canadiens


Flavie Gauthier
Dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de presse, le premier ministre Mark Carney déclare vouloir protéger la presse canadienne.
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«Dans un monde dominé par les médias étrangers et la désinformation, nous avons plus que jamais besoin des voix canadiennes», affirme le premier ministre entrant.
Cette journée a été inaugurée par l’ONU le 3 mai 1993 afin d’assurer le «maintien de la vie démocratique».
Le nouveau premier ministre canadien souhaite aviver la couverture médiatique au pays, tout en finançant davantage la couverture des nouvelles autochtones.
«Le renforcement de notre radiodiffuseur public, CBC/Radio-Canada - qui contribue à l'unité de notre pays - est au cœur de ce projet. La couverture de l'actualité, de Corner Brook à Trois-Rivières, en passant par Whitehorse et Comox, permet d'unir les Canadiens et les Canadiennes dans les moments critiques», soutient-il.
Mark Carney, qui a montré un français élémentaire lors de sa campagne électorale, insiste sur l’importance de la couverture médiatique dans les deux langues officielles.
«Mon nouveau gouvernement protégera les tribunes publiques fiables du Canada afin que nous puissions raconter nos propres histoires, et ce, dans nos langues», déclare-t-il.