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L'article provient de TVA Sports
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Josh Anderson: «C’est notre genre de hockey, nous méritons d’être là»

Jakub Dobes, qui a remplacé Samuel Montembeault en milieu de deuxième période, admet avoir pleuré à la fin du match

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-04-26T03:17:18Z
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Le Canadien a été dans le coup dans les deux premiers matchs, mais n’a pas offert sa vraie identité. Les choses ont été différentes vendredi soir.

«C’est notre genre de hockey, nous avons joué du bon hockey en fin de saison, nous méritons d’être là, a insisté Josh Anderson. Nous avons joué selon notre identité, nous nous sommes nourris de la foule qui a été incroyable.»

Juraj Slafkovsky, qui était abattu après la seconde rencontre, avait meilleure mine après cette victoire.

«Dans les deux premiers matchs, nous aurions pu gagner, mais c’était un peu 50-50, on n’a pas nécessairement été à notre mieux. Depuis ce matin, j’étais prêt à jouer un match rude et on savait qu’on avait tout l’édifice derrière nous qui allait nous pousser», a soutenu le Slovaque qui a marqué son premier but en carrière dans les séries dans ce qui a été son meilleur match des trois.

De l’énergie

Josh Anderson n’a peut-être pas récolté de point dans ce match, mais il a transporté son équipe par son jeu intense, lui qui a distribué six mises en échec, le plus haut nombre parmi les joueurs des deux équipes.

«Il amène beaucoup d’énergie, il joue lourdement, il nous met en marche. Il fait en sorte que plus de gars jouent de manière robuste et ça nous donne plus de rondelles. Il est génial depuis le début des séries», a insisté Slafkovsky.

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Anderson a d’ailleurs été un acteur principal d’un des moments les plus animés du match quand tous les joueurs se sont confrontés près du banc des Capitals après la sirène sonnant la fin de la deuxième période. Il a été poussé par Tom Wilson et est tombé sur le banc par la porte, Wilson s’est jeté sur lui pendant qu’un juge de lignes tentait de les séparer.

«Le juge de lignes était entre nous deux alors, il ne s’est pas dit grand-chose. Je suis juste retourné au vestiaire pour voir les gars», a soutenu Anderson qui affichait un sourire particulièrement narquois.

En contrôle

Si le Canadien a connu un meilleur sort, c’est qu’il a contrôlé deux éléments importants dans cette rencontre.

«On savait que ça serait un match physique, nous devions contrôler nos émotions pendant 60 minutes et parfois c’est difficile parce qu’ils cherchaient la bagarre, mais nous devons rester concentrés sur notre match», a expliqué Juraj Slafkovsky.

«On s’est fait brasser beaucoup et des fois on ne donnait pas la mise en échec quand on aurait pu le faire», a souligné Alexandre Carrier avec justesse puisque le Canadien a dominé 45 à 26 dans les mises en échec tout en limitant les Caps à seulement 21 tirs au but.

«C’est sûr que quand tu as la rondelle plus souvent qu’autrement et que tu peux aller sur l’échec avant, ça fait la différence, a noté Carrier. C’est là que tu vas chercher du momentum en finissant tes mises en échec et en mettant beaucoup de pression. Ils ont réussi à le faire dans les premiers matchs.»

Dobes a pleuré

On a vu quelque chose de rare dans cette rencontre puisque les deux gardiens partants sont sortis sur blessure. Jakub Dobes, qui a remplacé Samuel Montembeault en milieu de deuxième période, a vécu ça de toutes les manières possibles.

Jakub Dobes
Jakub Dobes Photo Martin Chevalier

«C’est amusant, mais vous n’avez pas idée de tous les sentiments par lesquels je suis passé. J’avais assurément peur, mais j’étais fébrile, puis j’ai été émotif et je pleurais à la fin. J’étais à l’envers.»

Ses coéquipiers se sont assurés de le mettre dans les bonnes conditions et il a accordé un but sur huit tirs en un peu plus de 28 minutes de jeu.

«Tu sais que Doby [Dobes] va être solide, c’est un compétiteur, il a pris l’opportunité, a insisté Alexandre Carrier. On voulait juste s’assurer, surtout au début, qu’il ait la vie facile, qu’il voit les rondelles, mais il a été excellent.»

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