Jonathan Pedneault redevient cochef du Parti vert après avoir jeté l’éponge


Raphaël Pirro
Motivé par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le travailleur humanitaire Jonathan Pedneault redevient cochef du Parti vert après avoir quitté le navire en juillet dernier, moins de deux ans après son arrivée.
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En conférence de presse aux côtés de la cocheffe Elizabeth May, lundi, M. Pedneault a expliqué que «ce retour de Donald Trump sur les stéroïdes» l’empêchait de «rester sur la touche».
«Ce n’est pas un moment léger dans l’histoire de notre pays, mais c’est un moment qui nous demande de nous unir pour protéger le pays, pour protéger les gens, pour protéger la nature», a déclaré M. Pedneault.
Il a expliqué que des problèmes de santé l’avaient forcé à se retirer de ses fonctions l’été dernier.
C’est une première pour un parti élu au fédéral d’avoir à sa tête un duo de cochefs, un modèle qui n’est pas loin de celui de Québec solidaire, qui est représenté par deux co-porte-parole.
Elizabeth May avait été très enjouée par l’arrivée dans son parti du jeune Québécois au parcours impressionnant au sein d’organisations comme Amnistie internationale et Human Rights Watch.
Elle avait été tout aussi ébranlée par son départ inattendu au mois de juillet, avant même que le parti ait pu tester la formule de cochefferie dans le cadre d’une élection générale.
Le retour de Jonathan Pedneault doit être validé par les membres du parti d’ici une semaine.
Le Parti vert du Canada détient actuellement deux sièges à la Chambre des communes: l’un occupé par Elizabeth May, en Colombie-Britannique, et l’autre par Mike Morrice, à Kitchener, à l’ouest de Toronto.