Jonathan Marchessault n’a pas connu la même expérience que Zachary Bolduc: «Patrick n’était pas le même entraîneur»
Son séjour chez les Remparts de Québec n’a pas toujours été facile, mais il a été formateur

Dave Lévesque
Jonathan Marchessault n’a pas toujours trouvé son séjour chez les Remparts de tout repos. Aujourd’hui, il remercie Patrick Roy.
C’est quand un collègue lui a mentionné que Zachary Bolduc avait parlé positivement de son passage chez les Remparts de Québec de la LHJMQ sous les ordres de Roy que Marchessault s’est ouvert sur le sujet.
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«Je pense que Patrick n’était pas le même entraîneur avec moi qu’avec Zach», a-t-il lancé avec le sourire, ce qui a provoqué l’hilarité.
Parce que pendant son séjour de quatre saisons chez les Remparts, de 2007 à 2011, Marchessault en a vu de toutes les couleurs.
Dur
«C’est sûr qu’il a été très dur avec moi pendant mes quatre ans et c’est avec le temps que j’ai su comprendre qu’il a été bon pour moi. Ce n’était pas nécessairement durant le moment.
«J’ai compris pourquoi il était dur avec moi. Il voulait m’améliorer défensivement, me renforcir mentalement et il a réussi. Il était capable de me presser le plus possible pour avoir le plus de production de ma part. Je suis vraiment reconnaissant envers Patrick», a mentionné le vétéran qui joue désormais au golf avec son entraîneur chaque été.
N’empêche que Roy lui a fait comprendre à la dure ce qu’il fallait pour devenir un joueur de hockey de la Ligue nationale.
«Je me souviens d’un match où nous avions gagné 3 à 2, j’avais eu deux buts et une passe. Le lendemain, je suis arrivé et on se sentait bien, on venait de gagner, on a fait une rencontre et il m’a regardé devant tout le vestiaire et il m’a dit que j’étais le pire joueur sur la glace.
«Je pense que ça faisait partie d’une tactique pour me garder humble et c’est quelque chose qui est toujours un peu difficile de rester terre-à-terre après une victoire. Être humble, c’est de toujours garder la même attitude après une victoire ou après une défaite. Ça m’a permis de me rendre où je suis et j’en suis très reconnaissant.»
Stamkos s’est adapté
Tout comme Marchessault, Steven Stamkos s’est joint aux Predadors de Nashville comme joueur autonome au cours de l’été 2024. Sa première saison au Tennessee a été difficile au point où il a connu sa pire année statistique en carrière (53 points) depuis sa saison recrue (46 points). Entre les deux, il a eu trois saisons moins fructueuses, mais celles-ci ont été marquées par les blessures de sorte qu’il a joué moins de matchs, ce qui fausse les données.
«J’avais besoin de temps pour m’ajuster à cette nouvelle réalité et les choses sont beaucoup plus faciles cette saison. Même si je ne repartais pas à zéro en arrivant ici, je voulais montrer ce que je pouvais faire sans bousculer l’ordre établi.»
Au moins, le vétéran de 35 ans, qui avait amassé une passe en quatre matchs avant d’affronter le Canadien, n’a pas vécu cette saison difficile seul.
«Marchy [Jonathan Marchessault] et moi nous connaissons depuis longtemps, depuis son séjour à Tampa [2014-2016]. Quand deux joueurs sont dans la même situation, ça aide d’avoir quelqu’un à qui parler et de pouvoir s’aider l’un et l’autre, et nous sommes devenus beaucoup plus proches à cause de ça.»