Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Jonathan Drouin revit sous les couleurs de l’Avalanche du Colorado et avec son grand complice Nathan MacKinnon

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Partager
Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2024-01-15T18:07:31Z
Partager

Jonathan Drouin a reposé les patins sur la glace du Centre Bell, mais avec un uniforme différent de celui du Canadien. Il portait le bleu royal de l’Avalanche du Colorado.

Drouin ne pouvait choisir un meilleur moment pour revenir à Montréal, la ville où il a joué ses six dernières saisons dans la LNH. De son propre aveu, il joue probablement le meilleur hockey de sa carrière. Il traverse des jours heureux avec 16 points (7 buts, 9 passes) à ses 15 derniers matchs. 

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

Après un début de saison tranquille, Drouin est sorti de sa coquille et il a gagné la confiance de Jared Bednar. Il a d’ailleurs joué plus de 21 minutes à ses 7 dernières rencontres. 

«Je me sens confortable, a dit Drouin dans un coin du petit vestiaire de l’équipe adverse au Centre Bell. Ça aide quand tu joues avec des gars comme [Nathan] MacKinnon et [Mikko] Rantanen. Je sais que je peux ramasser des points à l’occasion sans faire grand-chose. Mais j’aime la façon que je joue au hockey dernièrement. Je reçois un bon temps de jeu et l’entraîneur me fait confiance. Il aime mon jeu et j’aime mon jeu. Il y a des matchs où j’ai joué 25 minutes. C’est rare que tu peux faire ça. Quand le coach t’en donne, tu veux lui en donner.»

Publicité
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

 

Battre la timidité

Acquis pour une bouchée de bain sur le marché des joueurs autonomes (1 an et 825 000$), Drouin a eu besoin de temps avant de prendre son envol avec l’Avalanche. Il n’avait que 8 points (3 buts, 5 passes) après 26 matchs et il avait regardé 2 rencontres des gradins. 

«Je pense que j’étais gêné au début, a reconnu le numéro 27. On utilisait ce mot [gêne]. Nathan m’en parlait. Tu arrives à une nouvelle place et tu veux être une bonne personne, faire la belle passe et réussir les beaux jeux. Maintenant, je suis à l’étape où je joue mon style. Je prends mes décisions et je vis avec les décisions que je prends. On peut faire des erreurs et on a le droit. Je n’ai pas à dégager la rondelle dans le fond du territoire. On a le droit de jouer au hockey. Le coach est bon avec ça.

«Je prends mes tirs, je prends mes chances, a-t-il poursuivi. J’essaie de pas faire la passe de trop. Quand tu reçois des passes de Makar, MacKinnon, c’est souvent parce que t’as une chance de marquer après. Ils te trouvent au bon moment. J’essaie de prendre mes tirs quand c’est le temps. J’ai aussi eu un super bon été pour m’entraîner, je n’ai pas eu de problème. J’en récolte les fruits.»

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

Libéré

Assis à quelques casiers de Drouin dans le vestiaire de l’équipe adverse, MacKinnon a parlé de l’évolution de son ancien coéquipier avec les Mooseheads de Halifax. 

Publicité

«Je suis tellement heureux pour lui, a affirmé MacKinnon. Vous savez, il a connu un lent départ. Il sera le premier à le reconnaître. Mais depuis deux mois, il est génial. Et les chiffres suivent. Il me semble bien heureux. Il est toujours de bonne humeur, il a du plaisir et il est aimé de ses coéquipiers. Pour bien jouer, tu dois bien te sentir mentalement. Ça a donc du sens de croire qu’il est libéré mentalement.»

Dans les montagnes du Colorado, Drouin a également retrouvé une vie plus anonyme. 

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

«Je ne me fais pas vraiment reconnaître ou regarder quand je suis à l’épicerie, a-t-il répliqué avec le sourire. C’est différent à Denver. Ça reste une ville de hockey, mais il y a aussi plusieurs sports. C’est le fun de revenir ici à Montréal, mais la vie est différente là-bas. 

«Sur le plan hockey, je l’ai dit quand j’ai signé, mais c’est une occasion que je ne pouvais pas laisser passer. Je joue pour une bonne équipe avec des joueurs qui se retrouvent dans le top cinq ou dix de la LNH avec Nate, Mikko et Makar.»

Drouin a parié sur lui avec un petit contrat et il est sur le bon chemin pour gagner sa mise.

Publicité
Publicité