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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Jonathan Drouin prend la vie du bon côté, mais Martin St-Louis perd patience

Être laissé de côté, «c’est plus facile maintenant qu’à l’époque»

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-10-31T19:34:13Z
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ST. LOUIS | Il fut une époque où Jonathan Drouin aurait possiblement boudé ou rongé son frein en se voyant montrer le chemin de la passerelle par son entraîneur-chef. À 27 ans, il soutient avoir passé l’âge de ces enfantillages. 

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Limité au rôle de spectateur, samedi face aux Blues, c’était la troisième fois que Drouin était rayé de la formation par Martin St-Louis, cette saison. Si les deux premières fois pouvaient être attribuables à la nécessité d’une période de remise en forme supplémentaire, ce n’était pas le cas ce week-end.

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« Je garde la bonne attitude et je travaille fort. On a 15 attaquants, donc je sais que certains soirs, ce sera à moi de sauter mon tour », a indiqué Drouin, au terme de l’entraînement que le Canadien a tenu à St. Louis avant de quitter vers le Minnesota.

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Cette attitude fait grandement contraste avec celle qu’il avait démontrée à sa saison recrue. Laissé de côté pendant 12 rencontres à ses premiers pas dans l’organisation du Lightning, il avait refusé de se rapporter au Crunch de Syracuse, au début de la campagne suivante, avant de se raviser.

« C’est plus facile maintenant qu’à l’époque. Quand tu as 18 ou 19 ans, tu es gêné d’aller cogner à la porte de l’entraîneur pour lui poser des questions. J’ai une belle relation avec Martin. C’est facile de parler de hockey avec lui. Aussitôt que j’ai vu la formation, j’ai eu une conversation avec Martin », a expliqué Drouin.

« Même d’en haut, tu peux apprendre des choses », se console Jonathan Drouin même s’il est laissé de côté par l’entraîneur-chef Martin St-Louis.
« Même d’en haut, tu peux apprendre des choses », se console Jonathan Drouin même s’il est laissé de côté par l’entraîneur-chef Martin St-Louis. Photo d’archives, Martin chevalier

Un étudiant de la game

Ce dernier a beau répéter qu’Evgenii Dadonov, Rem Pitlick et lui ont écopé en raison du surplus de joueurs en santé en attaque, on s’entend que le pilote du Canadien n’a pas pigé trois noms au hasard dans un chapeau.

Peu importe, Drouin souhaite tirer du positif de chaque situation. Même sur la passerelle, il lui importe de maximiser son temps.

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« Je suis un étudiant de la game, a-t-il soutenu. Même d’en haut, tu peux apprendre des choses. Même à 27 ans. Par exemple, tu peux apprendre des choses sur ton équipe, sur tes propres coéquipiers ; des gars avec qui tu pourrais jouer dans une semaine ou deux. »

« Parfois, tu te rends également compte de certaines choses. Tu comprends que tu as plus de temps que tu ne le croies avec la rondelle », a-t-il poursuivi.

Le grand mystère Evgenii Dadonov

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Si la situation semble limpide à propos de Drouin, elle l’est moins du côté d’Evgenii Dadonov. L’attaquant n’était pas sur la glace avec ses coéquipiers, lundi après-midi. L’équipe a stipulé que le Russe avait dû se plier à des traitements.

Curieux puisqu’il n’a pas affronté les Blues, samedi. 

D’ailleurs, relancé sur l’état de santé du numéro 63, St-Louis a perdu patience.

« Il n’était pas sur la glace aujourd’hui ! Chantal (Machabée) vous l’a dit. Ça fait qu’arrêtez, a martelé l’entraîneur-chef du Canadien. Je ne sais pas (s’il s’est passé quelque chose entre samedi et lundi). Il n’était pas prêt pour pratiquer aujourd’hui. »

En rogne

On se demande si Dadonov n’est pas en rogne. Après le match de samedi, des collègues l’ont aperçu en conversation avec Kent Hughes.

Dadonov, qui écoule la dernière année de son contrat (5 M$), n’a toujours pas inscrit son nom sur la feuille de pointage. 

Il est l’un des attaquants les moins utilisés par St-Louis (13 min 29 s). 

De plus, il est utilisé beaucoup plus en infériorité numérique que sur l’attaque massive.

Ce n’est pas là qu’on accumule les points.

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