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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Québec 2022: Joliette dit au revoir au PQ après 14 ans

Nora T. Lamontagne / JdeM
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Photo portrait de Nora T. Lamontagne

Nora T. Lamontagne

2022-10-04T02:11:49Z
2022-10-04T02:13:25Z
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JOLIETTE | Les électeurs de Joliette ont tourné le dos au Parti Québécois après 14 ans, choisissant le candidat caquiste plutôt que la successeure de Véronique Hivon. 

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«Je suis très fier, on parle d’une campagne qui a duré 37 jours, mais dans mon cas, elle dure depuis quatre ans», a réagi hier François St-Louis, un conseiller politique de la Coalition Avenir Québec (CAQ) qui s’est aussi présenté en 2018.

Le nouveau député avait récolté 45 % des suffrages en fin de soirée, contre 32 % pour sa rivale péquiste Véronique Venne.

«Je ne m’en vais pas remplacer Mme Hivon, je m’en vais travailler pour les citoyens et citoyennes de la circonscription», a-t-il promis avec conviction, en marge d’un rassemblement partisan.

Avec cette victoire, la domination du parti au pouvoir dans Lanaudière est totale, même dans la circonscription de Joliette, la seule restée bleu foncé en 2018.

Il s’agit d’un coup dur pour le Parti Québécois (PQ), qui espérait remplacer la parlementaire très appréciée Véronique Hivon par la mairesse de Sainte-Marie-Salomé, Véronique Venne.

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À la sortie des premiers résultats, quelques applaudissements d’encouragement ont fusé dans la salle remplie d’une cinquantaine de militants de la formation, malgré l’avance de la CAQ.

Mais l’ambiance s’est faite de plus en plus morose à mesure que l’avance s’est creusée.

Une déception

«Je suis évidemment déçue... mais j’ai quand même eu un très bon score pour quelqu’un qui n’avait jamais mis les pieds au Parlement, qui n’avait jamais milité au Parti Québécois», a avancé la candidate dans son discours de défaite, dans un resto-bar du coin.

«On savait que ce serait une lutte de tous les instants», a commenté la députée sortante Véronique Hivon, qui a fait campagne aux côtés de son homonyme après avoir annoncé son départ de la politique au printemps.

Preuve de l’importance stratégique de la circonscription, le chef Paul St-Pierre Plamondon s’est déplacé à Joliette pour appuyer de sa candidate trois fois plutôt qu’une dans les dernières semaines.

«Sauf qu’on ne remplace pas une Véronique par une autre Véronique», a affirmé Ginette Ducharme, une militante de la CAQ qui avait voté pour Mme Hivon par le passé avant de se tourner vers M. St-Louis.

Le nouveau député caquiste a fait du développement régional, du décrochage scolaire, et de la construction d'un héliport au Centre hospitalier de Lanaudière ses priorités. 

Quant aux autres candidats, la solidaire et enseignante au cégep, Flavie Trudel, a terminé en troisième place, suivie de près par l’enseignant en adaptation scolaire Pascal Laurin, représentant le Parti conservateur (PCQ).

Quant au parti libéral, il finissait bon dernier avec la technologue en médecine nucléaire Diana Mélissa Crispin qui a remplacé au pied levé le précédent candidat qui s’est désisté à la mi-campagne. 

La sécurisation de la route 158, la crise du logement et la gestion de la pandémie sont des sujets qui ont retenu l’attention des 57 290 électeurs de la circonscription, aux dires des candidats.  

Par le passé, les Joliettains ont élu à deux reprises des députés de l’Action démocratique du Québec, l’ancêtre de la CAQ. 

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