John Tortorella s’attendait à des problèmes avec Carter Hart

Agence QMI
Aux prises avec une séquence de défaites qui pourrait bien laisser ses Flyers de Philadelphie hors du portrait des séries éliminatoires, John Tortorella ne sait plus sur quel pied danser avec ses gardiens.
Tout a commencé, selon lui, par le très médiatisé dossier Carter Hart. L’Albertain, l’homme de confiance de l’équipe devant le filet depuis de nombreuses saisons, a dû quitter l’entourage du club après avoir été identifié comme l’un des cinq hockeyeurs impliqués au sein de l’affaire de viol collectif par des joueurs d’Équipe Canada junior en 2018.
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Tortorella a avoué lundi en conférence de presse que l’état-major avait ouvert le dialogue par rapport à cette situation durant l’été, avant que des poursuites ne soient intentées.
«Disons-le franchement: nous avons été mis dans une situation vraiment bizarre quand nous avons perdu Carter», a avoué l’entraîneur-chef, selon PHLY Sports. «Cela étant dit, nous avons eu des discussions durant l’été à propos de la situation de Carter et nous avons pensé que quelque chose allait se passer. Nous devons être honnêtes avec cela.»
Son cheval de bataille
La solution de rechange a été de s’appuyer sur l’adjoint Samuel Ersson, en plus de donner quelques départs à Felix Sandstrom et Cal Petersen. Sauf que les Flyers ont perdu leurs sept dernières rencontres et la fatigue se fait sentir.
«J’ai pris la décision de vivre ou mourir avec Ersson quand je lui ai fait jouer tous ces matchs. Je n’avais pas la confiance nécessaire – et ce n’est certainement pas une critique – en Sandstrom, alors j’ai décidé d’y aller avec Ersson. Je l’ai beaucoup trop fait jouer. Il est fatigué», a admis Tortorella.
L’énigmatique Russe Ivan Fedotov s’est aussi amené en renfort dans les dernières semaines, sans toutefois parvenir à aller chercher une victoire pour les Flyers. Son taux d’efficacité de ,850 et celui d’Ersson (,889) sont nettement insatisfaisants.
«Et on ajoute Ivan dans cette situation. Il est arrivé de complètement nulle part et doit jouer un match», a reconnu Tortorella. «Nous pensions qu’Ersson allait jouer 18 à 22 matchs cette année. Regardez où il en est maintenant. On ne peut pas le blâmer.»
Il reste quatre matchs à la saison de Philadelphie qui sera le prochain adversaire du Canadien de Montréal au Centre Bell, mardi soir. Les Flyers ont un point de retard sur les Red Wings de Detroit, le dernier rang donnant accès aux séries dans l’Association de l’Est.