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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

JO de 2030: le maire de Québec ouvert à une candidature olympique

Photo d'archives, Stevens LeBlanc
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Photo portrait de Jean-Luc Lavallée

Jean-Luc Lavallée

2022-11-03T17:43:35Z
2022-11-04T04:09:19Z
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Contrairement à son prédécesseur Régis Labeaume, qui avait fermé la porte à une candidature olympique en 2030, le maire de Québec, Bruno Marchand, affirme que son « téléphone est ouvert » si le désistement de Vancouver se confirme.

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Le projet de candidature olympique de Vancouver-Whistler-Sun Peaks, soutenu depuis un bon moment par le Comité olympique canadien pour les Jeux olympiques d’hiver de 2030, a du plomb dans l’aile. La semaine dernière, la Colombie-Britannique a confirmé qu’elle n’appuierait pas ce projet évalué entre 3,5 et 4 G$.

  • Écoutez la rencontre Dutrizac – Dumont diffusée chaque jour en direct 7 h via QUB radio :

La Ville de Québec, candidate déchue pour les JO de 2002, pourrait-elle prendre le relais ? Interrogé en point de presse sur une telle possibilité, le maire a manifesté une étonnante ouverture que l’on n’avait pas vue depuis longtemps à l’hôtel de ville.

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« Mon téléphone est ouvert. Si le Comité olympique canadien, qui avait choisi Vancouver pour 2030, disait que ce n’est plus possible et se cherche un partenaire, on va certainement en discuter », a-t-il répondu jeudi.

Nombreuses interrogations

S’il se dit prêt à « écouter », le maire tempère lui-même son enthousiasme en rappelant qu’il y a davantage de questions que de réponses à l’heure actuelle.

« Ça ne doit pas handicaper le budget de la Ville, il faut que ça soit intéressant [...] Il faut voir les considérations financières. Vous savez qu’il y a des enjeux liés à la montagne ? Quels partenariats on fait ? Est-ce que c’est possible ? Est-ce que c’est sain financièrement ? » 

« Si les réponses pouvaient être oui, est-ce qu’on peut avoir des chances ? On va certainement l’évaluer. »

  • Écoutez l'édito de Karine Gagnon à l'émission de Benoit Dutrizac diffusée chaque jour en direct 11 h 40 via QUB radio :

Villeneuve n’y croit pas

Le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Claude Villeneuve, est quant à lui fermement opposé à l’idée. 

« Plus personne n’y voit son intérêt parce que c’est rendu trop cher. Je ne crois pas à cette démarche-là [...]. C’est une fourre, cette histoire-là », a-t-il réagi, catégorique.

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L’ex-maire de Québec, Régis Labeaume, avait lui-même flirté avec le rêve olympique il y a quelques années. Il s’était même rendu à Lausanne en Suisse en 2016 pour rencontrer en personne le président du CIO, Thomas Bach. Il avait par la suite déchanté, jugeant l’aventure trop risquée et coûteuse.

La CAQ tend l’oreille

Bien au fait des déclarations du maire Marchand, la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, a fait savoir qu’il n’y a « aucun projet sur la table » ni même aucune discussion en ce sens pour l’instant. 

Celle qui a remporté trois médailles olympiques en patinage de vitesse courte piste estime qu’il serait « précipité de se prononcer sur cela. [Toutefois], si éventuellement un projet concret nous est présenté, nous prendrons le temps de l’analyser [...] car les implications, notamment financières, sont importantes », a-t-elle déclaré.

Sapporo et Salt Lake City sont déjà des prétendantes pour 2030. Le choix final sera fait en 2023.

– Avec la collaboration de Rémi Nadeau, Bureau parlementaire

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