Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec

JO 2024: COVID-19, le retour de la menace fantôme

AFP
Partager

AFP

2024-07-24T23:04:38Z
Partager

Trois ans après les Jeux olympiques de Tokyo sans spectateurs et trente mois après ceux de Pékin sous une bulle sanitaire stricte, les JO 2024 n’échappent pas à la COVID-19, même si la menace est moindre.

Si les images des tribunes vides des JO de Tokyo, reportés d’un an après le déclenchement à l’hiver 2019-2020 de la pandémie de COVID-19, appartiennent bien au passé, le virus n’a pas pour autant disparu.

• À lire aussi: Céline Dion et Lady Gaga en duo à la cérémonie d’ouverture des Jeux?

• À lire aussi: Espionnage par drone: huit mois de prison avec sursis pour ce coach canadien aux Jeux olympiques

Plusieurs cas de sportifs déclarés positifs à la COVID-19 depuis leur arrivée en France ont été révélés. L’équipe féminine australienne de water-polo semble particulièrement touchée avec cinq joueuses infectées, comme l’a confirmé la cheffe de la délégation, Anna Meares.

«C’est confiné à l’équipe de water-polo. Il y a une session d’entraînement et si ces cinq athlètes se sentent suffisamment bien pour s’entraîner, elles y participeront», a-t-elle ajouté, précisant que toute l’équipe avait été dépistée.

De même, plusieurs sportifs belges ont été déclarés positifs, selon le médecin du comité national olympique, qui n’a précisé ni les noms ni les disciplines concernées.

Publicité

Conséquence directe, certaines délégations ont décidé de renforcer leurs mesures de précaution, comme l’équipe de France d’aviron, dont les rendez-vous médiatiques en amont du début des épreuves se sont déroulés avec l’obligation de porter un masque.

  • Écoutez le virologue à la retraite Jacques Lapierre au sujet de la prolifération du covid :

Une mesure d’anticipation, «une attention, une précaution. On a vu la montée en puissance des phénomènes viraux, parce qu’il ne faut pas parler uniquement de celui auquel on pense tous, le COVID-19. On suit le contexte, pour une discipline comme la nôtre, de force, d’endurance, extrêmement physiologique, un virus à ce moment de la préparation serait catastrophique», a souligné le directeur technique national, Sébastien Vielledent.

Pas un gros risque de propagation

Quelques jours avant l’arrivée des premières délégations à Paris, le Tour de France avait pris les devants, avec là aussi le retour du masque pour toutes les personnes (organisateurs, invités, journalistes, etc.) «en contact avec les coureurs et les membres des équipes cyclistes» avant et après les étapes.

Plusieurs coureurs, dont le champion olympique de vélo de montagne Tom Pidcock, ont été affectés par la COVID-19 pendant le Tour de France qui s’est terminé dimanche à Nice. Le Britannique a quitté la course, mais certains ont continué, malgré des symptômes légers, comme Geraint Thomas.

Du côté des autorités sanitaires françaises, on se veut rassurant. «Non, il n’y a pas un gros risque de cluster. La COVID est là. On a vu un pic de COVID, léger et loin des années 2020-2021-2022, une petite pression fin mai-début juin, avant une décélération depuis», a estimé le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, mardi matin à la radio France Info.

Dans son bulletin épidémique hebdomadaire, Santé publique France reconnaît des indicateurs syndromiques et virologiques «en légère augmentation» en médecine de ville et «stables à l’hôpital», tandis que la tendance à la baisse du niveau de circulation du SARS-CoV-2 se poursuivait, après un pic atteint début juillet, selon l’analyse des eaux usées.

Publicité
Publicité