Jeux olympiques de 2026: la France ultranégligée, mais pas dénuée d’expérience


Marc-Antoine Malo
Coup de chance, la France est parvenue à se qualifier pour les prochains Jeux olympiques en raison de la disqualification de la Russie, mais elle a mérité sa place de plein droit en terminant au deuxième rang de son groupe pour les qualifications.
C’est toutefois la relégation qui attendait l’Hexagone au plus récent Championnat du monde. Les quelques joueurs de l’équipe avec de l’expérience dans la Ligue nationale de hockey (LNH) tenteront de limiter les dégâts pour cette formation qui sera très négligée.
Voici notre formation projetée pour la France aux Jeux olympiques 2026 de Milan-Cortina.
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Chaque pays a droit à un maximum de 25 joueurs pour ce tournoi. Pour le bien de l’exercice, 14 attaquants, 8 défenseurs et 3 gardiens ont été choisis chaque fois. L’astérisque (*) identifie les six premiers joueurs de la formation annoncés au mois de juin.
À noter que les équipes complètes seront dévoilées au début de la prochaine année. Le tournoi masculin aura lieu du 11 au 22 février.
Nos autres formations projetées:
Groupe A: Canada, Tchéquie, Suisse et France
Groupe B: Finlande, Suède, Slovaquie et Italie
Groupe C: États-Unis, Allemagne, Danemark et Lettonie
Attaquants

Un seul joueur français a joué dans la LNH la saison dernière, soit l’ailier des Blues de St. Louis Alexandre Texier. On attend encore l’éclosion du natif de Saint-Martin-d’Hères, mais pour son pays, il est un véritable atout.
La ligne de centre de cette attaque est assez relevée grâce à la présence probable de Stéphane Da Costa, Pierre-Édouard Bellemare, Enzo Carry et Louis Boudon. L’expérience ne manquera pas, les deux premiers approchant la retraite. Le vétéran Sacha Treille, le frère de l’entraîneur-chef Yorick Treille, sera un autre vétéran très utile.
Les petits attaquants sont nombreux, dans ce groupe, à l’image des quatre ailiers droits de moins de 5 pi, 10 po. La vitesse ne manquera toutefois pas. Pierrick Dubé, un joueur bien connu des Québécois, pourrait avoir sa chance sur les deux premiers trios.
Alexander Texier* – Stéphane Da Costa – Pierrick Dubé
Jordann Perret* – Pierre-Édouard Bellemare* – Dylan Fabre
Tim Bozon – Enzo Carry – Anthony Rech
Sacha Treille – Louis Boudon – Tomas Simonsen
Aurélien Dair, Guillaume Leclerc
Défenseurs

Certains se souviendront peut-être de Yohann Auvitu, un défenseur qui a porté l’uniforme des Devils du New Jersey et des Oilers d’Edmonton entre 2016 et 2018. C’est lui qui mènera cette défense.
Ils sont nombreux à évoluer en France, comme Florian Chakiachvili, Pierre Crinon et Vincent Llorca, des arrières fiables qui évoluent dans de bonnes équipes comme Angers et Grenoble. Le natif de Granby Kevin Spinozzi pourrait être le fer de lance offensif.
Le jeune Jules Boscq roule sa bosse dans l’ECHL depuis deux saisons, et l’état-major français lui a donné un beau vote de confiance en le nommant parmi ses six premiers choix.
Yohann Auvitu* – Kevin Spinozzi
Jules Boscq* – Florian Chakiachvili
Hugo Gallet* – Enzo Guebey
Pierre Crinon, Vincent Llorca
Gardiens

S’il y a une position qui ne fait aucun doute pour la France, c’est celle de gardien. Les portiers de talent se font rares, alors que l’époque de Cristobal Huet semble bien lointaine. Or, trois hommes ont tiré leur épingle du jeu.
Antoine Keller, un produit du Titan d’Acadie-Bathurst qui évolue en Suisse, a été repêché en 2023 par les Capitals de Washington. Il s’agit d’un très beau projet pour la France et le Dijonnais jouit d’une excellente réputation en équipe nationale.
Quentin Papillon, l’un des meilleurs à son poste dans la Ligue Magnus, et Julian Junca, un gros bonhomme de 6 pi et 5 po qui a connu une superbe saison en Slovaquie, compétitionneront pour être le numéro un devant le filet.
Antoine Keller, Quentin Papillon, Julian Junca
Revenez demain afin de voir la formation projetée pour la Finlande.