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L'article provient de TVA Sports
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Les joueuses canadiennes se feront traiter de «tricheuses»

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Agence QMI

2024-07-24T16:17:54Z
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Le scandale d’espionnage qui touche présentement l’équipe de soccer féminine canadienne pourrait grandement nuire aux joueuses.

C’est ce que croit Jean-Luc Brassard, qui était en entrevue à LCN mercredi.

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«Ça va être facile pour les joueuses néo-zélandaises d’aller voir les Canadiennes et leur dire qu’elles sont des tricheuses, a souligné l’ex-skieur acrobatique. On fait un grand cas des histoires de dopage en disant que c’est de la triche. Mais espionner de la sorte, c’est aussi de la triche. Ce n’est pas à prendre à la légère.

«Ça culpabilise les joueuses canadiennes pour quelque chose qu’elles n’ont pas fait», a poursuivi le détenteur d’une médaille d’or des Jeux.

Mardi, le Comité olympique canadien a confirmé qu’un membre non accrédité de l’équipe d’analyse de la performance chez Canada Soccer a été détenu par les autorités pour avoir espionné une séance d’entraînement de l’équipe féminine de soccer de la Nouvelle-Zélande à l’aide d’un drone.

Par ailleurs, l’entraîneuse de l’équipe canadienne Bev Priestman a décidé de se retirer du match d’ouverture de sa formation. Elle ratera ainsi l’affrontement de jeudi contre les Néo-Zélandaises.

«L’entraîneuse fait preuve de leadership en disant qu’elle ne voulait pas ça, mais qu’elle en est une victime, a indiqué Brassard. Elle décide de payer pour les autres et chapeau à cette dame de le faire!»

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