Jeune de 10 ans disparu: voici pourquoi il n’y a pas eu d’Alerte AMBER

Lydia Labbé-Roy
Plusieurs s’étonnent qu’aucune Alerte AMBER n’ait été déclenchée après la disparition du jeune Jordan Blessing Nkhingu, mardi matin, dans le secteur de Côte-Saint-Luc, à Montréal.
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Pour qu’une Alerte AMBER soit déclenchée, trois éléments doivent être réunis.
Le service de police doit tout d’abord avoir des motifs raisonnables de croire que l’enfant a été victime d’un enlèvement, selon Alerte AMBER Québec.
Il faut ensuite que les policiers aient une raison de croire que l’enfant aurait des risques de subir des lésions corporelles graves ou qu’il soit en danger de mort.
Enfin, le service de police doit avoir assez d’informations sur l’enfant, sur l’individu suspecté d’avoir commis l’enlèvement et sur le moyen de transport utilisé pour aider à retrouver l’enfant.

Dans le cas de Jordan Blessing Nkhingu, 10 ans, les policiers n’ont pas de raison de croire, pour l’instant, qu’il a été victime d’un enlèvement.
«Présentement, on est dans une enquête de disparition, c’est-à-dire qu’à l’heure où on se parle, les enquêteurs ne remplissent pas les critères d’une Alerte AMBER. Ils n’ont pas les motifs raisonnables de croire que cet enfant aurait pu être victime d’un enlèvement», explique la porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal Véronique Dubuc en entrevue à TVA Nouvelles.
#DISPARITION Jordan BLESSING NKHINGU, 10 ans, est porté disparu. Merci de partager. #SPVM ^RM pic.twitter.com/3OkRF8Xrdq
— Police Montréal (@SPVM) July 31, 2024
Un poste de commandement a été déployé, mercredi matin, et une vaste opération policière est en cours pour tenter de localiser l’enfant.

L’unité canine est également déployée et les maîtres-chiens sillonnent le quartier où réside le jeune à la recherche d’indices.

Toute personne ayant de l’information concernant cette disparition peut la communiquer en composant le 911, en appelant son poste de quartier ou en se présentant au poste de commandement.