Laurent Duvernay-Tardif au sein de l’alignement régulier des Jets


Stéphane Cadorette
Laurent Duvernay-Tardif n’aura pas mis trois semaines à convaincre les Jets de New York à lui faire une place au sein de leur alignement régulier.
Mis sous contrat le 18 novembre, le garde s’est d’abord joint à l’équipe de pratique. Aujourd’hui, les Jets ont annoncé qu’ils l’inséraient sur l’alignement de 53 joueurs.
C’est donc mission accomplie pour Duvernay-Tardif. En entrevue avec les médias canadiens lorsqu’il s’est joint aux Jets, il n’avait pas caché qu’il souhaitait contribuer le plus rapidement possible.
« Si je veux contribuer, mon ascension doit se faire rapidement, mais je suis conscient que ça fait 10 mois que je n’ai pas joué au football [...]. Je veux voir comment je peux intégrer cet alignement-là le plus tôt possible pour contribuer et laisser ma marque », avait-il affirmé.
Après une brève période de réadaptation au football et une série d’entraînements convaincants, c’est déjà chose faite.
En uniforme ?
La question est maintenant de savoir si Duvernay-Tardif sera en uniforme dès dimanche face aux Bills, à Buffalo. Tout porte à croire que ce sera le cas, en jetant un coup d’œil à l’alignement des Jets.
Il importe de préciser qu’à chaque match, l’équipe doit choisir six joueurs sur les 53 de l’alignement régulier qui ne seront pas en uniforme.
Le garde à droite partant demeure Nate Herbig. Dan Feeney, qui évolue aux positions de centre et garde, est considéré comme substitut autant comme centre que garde à droite et à gauche. C’est un mandat lourd.
En terrain connu
Avec les blessures actuellement sur la ligne offensive, les Jets ont besoin d’expérience et de profondeur.
Duvernay-Tardif connaît bien le système offensif puisqu’il a évolué pendant sept matchs comme partant la saison dernière après avoir été échangé par les Chiefs à la date limite des transactions. Il a démontré qu’il pouvait s’adapter rapidement.
Il est permis de croire, sans souhaiter de malheur à ses coéquipiers, qu’il n’est qu’à une blessure ou une mauvaise performance de sauter sur le terrain. La saison dernière, il avait remplacé le garde Greg Van Roten, qui évolue désormais pour les Bills.
Vers les séries
Les Jets sont en ce moment au plus fort de la course aux séries, en vertu de leur fiche de sept victoires et cinq revers.
Si la saison se terminait maintenant, ils obtiendraient le septième et dernier billet disponible pour la grande danse dans la conférence américaine.
Comble de l’ironie, si le tournoi éliminatoire débutait tout de suite, c’est aux Chiefs que les Jets seraient opposés.
Un scénario dans lequel le « Doc » se retrouverait sur le terrain pour un duel sans lendemain face à son ancienne équipe aurait de quoi faire saliver bien des amateurs de football québécois.