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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

«J’étais fâché et frustré» - Rory McIlroy à propos de son comportement au Championnat de la PGA d’Amérique

Le double champion de l’Omnium canadien revient sur le fil des évènements fâchant à Quail Hollow

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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2025-06-04T17:30:00Z
2025-06-04T17:36:56Z
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CALEDON | Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis le Championnat de la PGA d’Amérique à Quail Hollow il y a deux semaines quand Rory McIlroy a décidé de bouder les médias après chacune de ses rondes qui ont mené à sa 47e position. Déception, frustration et responsabilité parentale motiveraient sa décision.

• À lire aussi: Omnium canadien à Toronto : aucun Québécois au départ

À l’aube de son quatrième départ depuis sa conquête du veston vert à Augusta à la mi-avril, celui qui est devenu le 6e golfeur de l’histoire à compléter un grand chelem a expliqué qu’il n’a surtout pas digéré deux choses à Quail Hollow : qu’un de ses bâtons ait échoué à un test technique aléatoire et la fuite dans les médias du résultat de ce test pourtant confidentiel.

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Retour à la mi-mai, deux jours avant la première ronde du second tournoi majeur de la saison. Comme à leurs habitudes, les officiels testent des bâtons du tiers du plateau. Ceux de McIlroy et Scottie Scheffler figurent dans ce lot. Leur bois de départ respectif échoue au test technique concernant la force et la vélocité de la balle à l’impact.

Trois jours plus tard, vendredi soir, des journalistes de la radio satellite Sirius XM dévoilent la nouvelle.

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Éviter un pied dans la bouche

«J’étais fâché, car je savais que le bâton de Scottie avait déjà échoué au test. Mais mon nom avait coulé dans les médias, a relaté McIlroy en conférence de presse à l’aube de l’Omnium canadien au TPC Toronto. Je ne voulais donc pas me présenter devant les médias et dire quelque chose que j’aurais regretté, car plusieurs personnes sont concernées dans ces affaires, dont Scottie (Scheffler), Taylor Made, la USGA, la PGA et moi-même.

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«Ce genre de test devrait rester confidentiel et ce ne fut pas le cas pour quelque raison que ce soit, a-t-il ajouté. J’étais vraiment agacé et mécontent.»

Résultat des courses? Il a évité de parler aux médias après chacune de ses rondes, ce qui n’est pas dans ses habitudes alors qu’il se rend constamment disponible. Depuis deux ans, il a quelques fois évité les scribes, notamment au terme de l’Omnium américain, l’an dernier, quand il avait quitté la propriété en trombe. Il importe de rappeler qu’il n’existe aucune ligne directrice dictée par le circuit de la PGA obligeant à parler aux médias.

Dans les deux sens

«Je comprends mes responsabilités médiatiques, mais je pourrais les contourner et utiliser les médias sociaux, a-t-il rappelé en sortant son téléphone de ses poches. Ce n’est pas l’idéal et il y a une dynamique à respecter. Je parle beaucoup aux médias, mais il faut comprendre que ça va dans les deux sens.»

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McIlroy est l’un de ceux qui ne verraient aucun problème à ce que des lignes directrices obligatoires soient énoncées par le circuit, mais il souhaite aussi que ses droits soient respectés.

Le golfeur et paternel a également expliqué que la nécessité de pratiquer après la première ronde à Quail Hollow l’a mené à ne pas répondre aux questions. Après une seconde journée qui s’était étirée, il avait également préféré rentrer à la maison pour border sa fille alors que la nouvelle à propos de son bâton faisait le tour de la planète golf. Une autre longue journée, le samedi, et le désir de rentrer en Floride rapidement le dimanche l’avaient incité à contourner les journalistes.

Meilleure préparation

Double champion de l’Omnium canadien (2019 et 2022), le Nord-Irlandais de 36 ans voit une nette différence à sa préparation à l’Omnium des États-Unis depuis qu’il participe au championnat national au nord de la frontière américaine.

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Depuis 2019, l’Omnium canadien précède au calendrier le prestigieux championnat majeur des États-Unis.

«J’adore ce changement de date, car en 2016, 2017 et 2018, j’avais raté les couperets au US Open, a-t-il relaté disant aussi apprécier l’accueil canadien et l’atmosphère endiablée sur le parcours. Depuis ma première présence au Canada en 2019, je compte ensuite cinq tops 10.»

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