Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

«J’étais émotif sur la glace, je ne mentirai pas» - Josh Anderson qui remercie les partisans après un match de deux buts

Partager
Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-12-17T05:24:22Z
Partager

Il n’y a probablement pas de coïncidence. Mercredi dernier, Josh Anderson a reçu une grande vague d’amour en sautant sur la glace comme 12e patineur dans l’interminable séance de tirs de barrage. Il n’avait pas battu Alex Nedeljkovic, le gardien des Penguins.

Au match suivant, Anderson a marqué deux fois. Pour la première fois cette saison, il a déjoué un gardien. Il l’a fait à deux reprises contre Semyon Varlamov dans un gain de 5 à 3 contre les Islanders de New York, samedi, au Centre Bell.

Yogi Berra, l’ancienne gloire des Yankees de New York, l’avait déjà dit dans une de ses déclarations légendaires : «le baseball est à 90% mental. L’autre moitié est physique.»

On pardonnera l’erreur mathématique de Berra, mais on retiendra que le sport se joue souvent entre les deux oreilles. Au baseball, comme au hockey.

Pour Nick Suzuki, il n’y a pas de hasard. La réaction spontanée des partisans au dernier match contre les Penguins a donné un élan à son coéquipier.

«Ça aide clairement, a répliqué Suzuki. Quand la foule reste avec toi dans les moments difficiles, tu te sens mieux. J’ai aimé la réaction de nos partisans lors des tirs de barrage lundi. Nos fans sont géniaux. Ils voulaient l’aider à sortir de son trou.»

Publicité

Les meilleurs partisans

Anderson, qui avait marqué son premier but cette saison au 25e match de l’année dans un filet désert contre le Kraken de Seattle, a hésité quand on lui a demandé s’il s’agissait d’une simple coïncidence qu’il débloque avec un match de deux buts à la première rencontre après cette fameuse ovation en tirs de barrage contre les Penguins.

«Je ne sais pas. Peut-être. C’est peut-être le cas.»

Après une petite pause, le numéro 17 a poursuivi sa réponse. 

«J’ai trouvé ça spécial au dernier match contre les Penguins. Parfois, comme joueur, quand tu traverses des moments sombres, tu ne t’attends pas à une telle réaction de la foule. Mais je le dis depuis mon premier jour avec le Canadien, et même quand je jouais à Columbus, j’ai toujours considéré la foule du Centre Bell comme la meilleure de la LNH. Le Canadien compte sur les partisans les plus passionnés.»

Élu à titre de première étoile contre les Islanders, Anderson a eu droit à une autre ovation lors de son entrevue avec le collègue Renaud Lavoie sur la patinoire.

«Juste de voir leurs encouragements depuis quelques matchs, je trouve ça tout simplement formidable, a mentionné l’Ontarien. Je n’oublierai pas ça. J’étais émotif sur la glace, je ne mentirai pas. Il s’agissait de moments spéciaux. Je sais que les partisans vivent des années difficiles depuis quelques saisons, mais ils restent patients et ils continuent de nous encourager.»

Cinq buts des attaquants

Il y a les deux buts d’Anderson, mais aussi une contribution salutaire des attaquants. Ils ont marqué les cinq buts dans cette victoire. Joel Armia, Cole Caufield et Christian Dvorak, dans une cage abandonnée, ont aussi noirci la feuille de pointage.

Le CH avait besoin du réveil offensif de ses attaquants. Le temps d’un soir, c’était le cas. Le trio de Nick Suzuki (avec Caufield et Slafkovsky) a connu un fort match, passant la majorité du temps en territoire ennemi lors des deux premières périodes.

Le Tricolore a d’ailleurs connu un très bon départ dans ce match, dominant les Islanders pour les 40 premières minutes. C’était 4 à 0 au tableau indicateur, mais aussi 36 à 16 dans la colonne des tirs.

Mais les Islanders ont fait peur à leurs rivaux en marquant trois buts en troisième période. Le Canadien a plié sans toutefois casser.

«Nous ne voulions pas donner un but en désavantage numérique tôt en troisième et les Islanders en ont marqué un autre rapidement, a noté Suzuki. Nous n’avions pas joué avec une grosse avance depuis longtemps. Nous sommes sortis à plat pour la troisième. Nous avons arrêté de travailler, nous ne pouvons pas devenir trop confiants.»

Après le deuxième but de Brock Nelson et un pointage de 4 à 2, Martin St-Louis a eu la bonne idée de calmer ses troupes en demandant un temps arrêt. 

Publicité
Publicité