Jesen Therrien rêve d’une nouvelle occasion
Benoît Rioux
Le lanceur Jesen Therrien n’a jamais manqué de confiance. Au terme de sa troisième saison avec les Aigles de Trois-Rivières dans la Ligue Frontière de baseball, le Québécois croit fermement qu’il pourrait encore se débrouiller dans le baseball majeur.
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«Je suis plus efficace que je ne l’ai jamais été, j’arrive à mieux localiser mes lancers», explique-t-il.
À 32 ans, Therrien a en effet connu une très bonne saison avec les Aigles. Même si la formation trifluvienne a éprouvé son lot de difficultés, le grand droitier a réussi à conserver une fiche de 6-4. Il a surtout complété la campagne avec le plus grand nombre de manches lancées chez les Aigles, soit 111. Le Montréalais a finalement maintenu la meilleure moyenne de points mérités de son équipe, soit 4,05, parmi tous ceux qui ont lancé plus de 27 manches. Il a aussi mené les Aigles avec 111 retraits sur des prises.
Un ancien des Phillies
Même s’il demeure réaliste quant aux années qui passent, Therrien ne cache pas qu’il aimerait obtenir une ultime occasion de se faire valoir dans le baseball affilié.
«Parfois, tout ce qu’il faut, c’est d’avoir une opportunité», soulève-t-il.
Therrien n’avait que 24 ans, en 2017, quand il a atteint son rêve de jouer dans le baseball majeur avec les Phillies de Philadelphie. Le Québécois a ainsi participé à 15 matchs, puis des blessures, ponctuées de différentes interventions chirurgicales, ont marqué son parcours dans le baseball professionnel.
La Classique mondiale?
S’il cherche une nouvelle occasion de se faire valoir sur une grande scène, Therrien devrait peut-être soumettre sa candidature dans l’espoir de participer à la Classique mondiale de baseball au sein de l’équipe canadienne en 2026.
«Je ne suis pas du genre à courir après une invitation, mais si on m’appelle, c’est sûr que j’aimerais y aller, a-t-il simplement répondu lorsqu’on lui a soumis l’idée. Ce serait évidemment une fierté pour moi de représenter mon pays.»
Ailleurs dans la Ligue Frontière, on croit deviner que le Britanno-Colombien Braeden Allemann, nommé lanceur de l’année dans le circuit, pourrait aussi intéresser le Canada en vue de la Classique mondiale. Allemann a surpris un peu tout le monde, cette saison, dans l’uniforme des Capitales de Québec.