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L'article provient de TVA Sports
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Jérémy Lauzon reconnaît qu'il l'a échappé belle devant Austin Watson: «Un geste stupide et inutile»

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2023-12-10T22:22:21Z
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Jérémy Lauzon a eu toute une frousse, à la fin du match de jeudi contre Tampa Bay, en voyant Austin Watson dégager, dans un élan de frustration, la rondelle en sa direction.

Le défenseur québécois, qui se trouvait dans la trajectoire, a été atteint de plein fouet à la jambe droite. 

«Ça m’a surpris de le voir s’élancer. J’ai crié: «Non! Non! Non!», a raconté l’arrière originaire de Val-d’Or, à quelques heures de l’affrontement entre les Predators et le Canadien. C’est un joueur émotif, on gagnait 5 à 1 et il était frustré.»

«Je ne pense pas qu’il m’a intentionnellement visé, mais c’est un geste stupide et inutile», a ajouté Lauzon, s’expliquant encore mal pourquoi Watson avait agi ainsi.

D’ailleurs, Watson, un ancien joueur des Predators a vu la LNH lui imposer une amende de 2022$ pour ce geste. 

«Comme l’a dit notre entraîneur [Andrew Brunette] après le match, c’est le genre de geste qui n’a plus sa place dans le hockey. Ça ne donnait rien, le match était fini. C’était stupide», a déclaré Alexandre Carrier, compagnon de duo de Lauzon.

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Ce dernier, lui, en a été quitte pour une bonne meurtrissure. Le pire, c’est qu’il n’a même pas été crédité d’un tir bloqué.

«Tu aurais certainement mérité cette mention», a lancé, sourire en coin, Nick Barnowski, le directeur des communications qui tendait l’oreille pendant le point de presse de Lauzon.

Watson, qui s’entraîne encore avec ses anciens coéquipiers des Predators pendant la saison morte, a tenu à rencontrer Lauzon après la rencontre. Les deux hommes en ont profité pour vider la question.

«On regarde maintenant vers l’avant», a soutenu l’athlète de 26 ans.

Une saison à racheter

Regarder vers l’avant pour Lauzon et ses coéquipiers, c’est de s’assurer de faire oublier l’exclusion des séries éliminatoires subie l’an dernier.

Présentement, les représentants de la ville du country s’en tirent bien. Avant la visite à Montréal, ils occupaient le huitième et dernier rang donnant accès au tournoi printanier dans l’Association de l’Ouest.

Martin Chevalier / JdeM
Martin Chevalier / JdeM

Mais disons que le début de saison ne laissait présager rien de bon. Nashville affichait un dossier de 5-10-0 après les 15 premiers matchs.

«On avait un nouveau coach, de nouveaux joueurs, un nouveau système. Il y avait des ajustements à apporter, a expliqué Carrier. On joue maintenant beaucoup mieux.»

«Surtout défensivement, a-t-il poursuivi. Parfois, c’est avec la rondelle qu’on se complique la vie. Contrairement à l’an passé, on veut beaucoup la rondelle. On veut jouer avec elle, on veut déployer de la vitesse. Mais, parfois, on n’est pas sur la même longueur d’onde.»

Quand les carences sont trop nombreuses, les Predators peuvent compter sur Juuse Saros pour sauver les meubles. 

«C’est notre meilleur joueur chaque soir», a reconnu Carrier.

Année après année, le Finlandais est l’un des meilleurs de sa profession comme en font foi sa présence comme finaliste du trophée Vézina, il y a deux ans et son quatrième rang au scrutin de l’an dernier.

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