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L'article provient de TVA Sports
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«Toute bonne chose a une fin» : Jean Pascal s'incline par abandon de son coin

PHOTO FOURNIE PAR NEW ERA PROMOTION / GABRIEL CINJAU
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Agence QMI

2025-06-29T03:20:12Z
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À 42 ans, Jean Pascal jouait le tout pour le tout afin de redevenir champion du monde, mais un revers par abandon face à Michal Cieslak, samedi à Laval, pourrait signifier la fin des émissions pour le grand boxeur québécois.

Le Québécois a encaissé un important volume de coups qui l’ont laissé avec les jambes molles, et au début du quatrième round, le coin de Pascal a jugé qu’il n’était plus en mesure de se défendre convenablement. Le vétéran a accepté la décision sans rechigner.

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Quelques instants plus tard, à la suite de l’annonce officielle du résultat, Pascal a remercié la foule de la Place Bell, admettant que «toute bonne chose a une fin». «Je pars la tête haute», a-t-il ajouté.

L’ancien quintuple champion pensera à son avenir au cours des prochaines semaines, mais ce deuxième revers en trois combats, à la suite d’un retour triomphal contre Terry Ozias en septembre, pourrait le pousser à prendre sa retraite.

Pascal repousse l’idée d’accrocher ses gants depuis plusieurs années déjà. En 2019, sa surprenante victoire sur Marcus Browne, qui lui a refait goûter au rôle de champion du monde, a donné un second souffle à sa carrière.

Cieslak (28-2, 22 K.-O.), lui, était tout simplement trop fort. Il a fait subir à Pascal (37-8-1, 21 K.-O.) son premier K.-O. depuis 2016, à l’époque de sa guerre avec Sergey Kovalev. Le Polonais de 36 ans met ainsi la main sur le titre intérimaire du WBC chez les poids lourds-légers lors de son premier duel en Amérique du Nord.

Les quelques pouces en plus de Cieslak, qui lui confèrent également un avantage au niveau de la portée, ont rapidement causé des problèmes à Pascal. Souvent en déséquilibre, il a été atteint par plusieurs directs au visage et des crochets qui ont fait des dégâts au niveau des oreilles.

Le combat s’est amorcé en force, à l’image d’une pesée tendue, la veille. Ne refusant jamais un défi, Pascal ne s’en était pas laissé imposer. Le face-à-face est devenu un nez à nez et s’est terminé par une poussée de Cieslak ainsi qu’un regard qui en disait long.

Retraite ou non, ne vous attendez pas à voir Jean Pascal disparaître des écrans radars. Très impliqué dans l’organisation de ce gala de New Era mettant en vedette plusieurs pugilistes québécois, il se dirigera vraisemblablement vers une carrière de promoteur.

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