Jean-Michel Anctil s’est inspiré de ce comédien pour son rôle dans Alertes

Le dernier épisode de la saison précédente nous a permis d’assister à l’arrivée à la sécurité du Québec du nouveau capitaine par intérim, Roméo Goulet. Son interprète, Jean-Michel Anctil, nous en dit plus à son sujet.

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Jean-Michel, comment a été votre expérience sur le plateau d’Alertes?

Très bien. La série en est à sa quatrième saison, mais j’avais l’impression de faire partie de l’équipe depuis le début. Ils ont été très gentils et accueillants. J’ai eu beaucoup de plaisir à tourner avec Danny Gilmore. On se taquinait entre les prises. C’est un charme de jouer avec Benoit McGinnis. Il est tellement généreux et gentil! Quand Mylène St-Sauveur a su que j’allais faire Roméo Goulet, elle m’a écrit pour me souhaiter la bienvenue dans l’équipe, et elle a ajouté que c’était une belle bande, et c’est vrai que c’est une belle bande. Je pourrais nommer tous les membres de l’équipe. Mon personnage a une petite manie: quand il dit bye au monde, il fait des clins d’oeil, et chaque fois que j’en faisais, Frédéric Pierre était mal à l’aise, et moi, ça me faisait rire. (rires) J’ai ajouté ça au personnage parce qu’on m’avait dit qu’il fallait le rendre sympathique.

Qu’est-ce qui vous a incité à vouloir jouer ce rôle?

Le fait de travailler dans l’équipe et d’avoir un personnage d’enquêteur. C’est aussi une série que ma blonde et mes filles écoutent, et quand j’ai commencé à la regarder, j’ai aimé ça.

Roméo Goulet s’impose comme un bon père de famille...

Il va s’intégrer rapidement à l’équipe Cerbère. Les enquêteurs vont l’aimer. C’est un ancien de la GRC et un gars d’équipe. Il joue beaucoup à faire des casse-têtes. Il faut qu’il occupe son esprit parce que ça l’aide à se concentrer pour les enquêtes. Il a un côté taquin. Pelletier a une relation un peu compliquée avec son père, mais Goulet va jouer là-dessus pour essayer de faire en sorte que la relation s’améliore entre eux.

Comment va-t-il composer avec les enquêtes?

Il va être celui qui va rassembler les gens, les encourager, parce que, comme dans toute enquête, à un moment donné, si on frappe un mur, il ne faut pas que ça paraisse. Il faut qu’il motive ses troupes et qu’il les envoie sur d’autres pistes pour relancer le dossier. 

Où avez-vous puisé votre inspiration pour jouer Roméo?

Je suis resté moi-même. Je suis un gars de gang. Comme j’ai été bien accueilli dans l’équipe, je n’avais pas l’impression d’être un chien dans un jeu de quilles. À la fin du dernier jour de tournage, il y a eu une réception d’adieu, et tous les figurants ont offert un gâteau — qui portait l’inscription «Sécurité du Québec» — aux membres de l’équipe de production et aux techniciens. Ils les ont remerciés pour leur gentillesse et leur accueil, parce qu’ils se sont sentis considérés comme des personnes, et non comme des numéros. Eux aussi ont eu l’impression qu’ils faisaient partie de l’équipe. Ça prouve que c’est un plateau qui est agréable et qu’il faut traiter tout le monde comme ça. Pour moi, agir en bon père de famille, c’était d’avoir du plaisir avec le groupe parce qu’ils sont fins avec moi.

En somme, il y a un peu de vous dans Roméo...

Je n’ai pas eu à créer un personnage, à part le petit clin d’oeil. Je me suis un peu inspiré de Claude Meunier parce qu’il fait ça. Je me souviens quand il est venu sur le plateau de Ça finit bien la semaine... Juste avant qu’on commence à tourner, il m’a regardé et m’a fait un petit clin d’oeil, comme pour me dire que ça allait bien aller et qu’il était content d’être là. Le clin d’oeil de Roméo, c’est aussi pour dire qu’il est avec les enquêteurs et que ça va bien aller.

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