Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Laïcité de l’État: Jean Charest opposé à la loi 21

Photo d'archives Agence QMI, Marc DesRosiers
Partager

Agence QMI

2022-03-10T03:00:49Z
2022-03-10T03:30:48Z
Partager

L’ex-premier ministre du Québec et candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada Jean Charest s’oppose formellement à la loi sur la laïcité de l’État, a rapporté le Toronto Star mercredi soir.

• À lire aussi: Intentions de vote: l’effet Charest ne se fait pas ressentir

• À lire aussi: Jean Charest hyperactif en affaires

• À lire aussi: Jean Charest: le parcours d’une «bête politique»

Selon le quotidien, la porte-parole de M. Charest, Michelle Coates Mather, a confirmé que M. Charest s’oppose à la loi qui interdit le port de signes religieux pour certaines professions. L’aspirant premier ministre canadien va jusqu’à croire que le gouvernement fédéral devrait intervenir pour s’opposer à la loi, si celle-ci se retrouve devant la Cour Suprême du Canada.

La question est d’autant plus intéressante que, selon la chroniqueuse du Star Althia Raj, M. Charest compte s’allier à un autre candidat potentiel à la chefferie, le maire de Brampton Patrick Brown. Ce dernier doit annoncer officiellement qu’il plonge dans la course à la chefferie dimanche, tandis que Jean Charest doit confirmer sa candidature jeudi.

Les deux hommes, qui se connaissent et son ami depuis plus de 25 ans – M. Brown va jusqu’à attribuer à M. Charest la raison de son implication en politique chez les conservateurs, compte s’entraider et éviter de s’en prendre l’un à l’autre au cours de la campagne à la chefferie, a exposé la chroniqueuse.

Or, Patrick Brown est l’un des plus virulents opposants à la loi 21 au pays. Le maire avait amené son conseil municipal, en décembre dernier, à adopter une motion condamnant la loi, en plus de verser 100 000 $ pour aider des organisations qui la dénoncent devant les tribunaux à payer leurs frais de cour.

De plus, le maire Brown avait incité les autres maires du Canada à faire de même, amenant des villes comme Toronto ou Calgary à condamner à leur tour la loi 21.

Publicité
Publicité