Jean Airoldi s’ouvre sur sa relation à distance

Michèle Lemieux
En décembre dernier, Jean Airoldi a effectué une croisière inédite sur le Rhin avec sa conjointe, Chantal Gingras. Passionné par les fêtes et les décorations de toutes sortes, Jean a eu la chance de visiter les marchés de Noël français et allemands. Au retour, le couple a fait un détour par Paris pour visiter quelques attractions touristiques incontournables.
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Jean, qu’est-ce qui vous a amené en Europe, en décembre?
Je suis un passionné de décors. J’aime toutes les fêtes: Pâques, Halloween, Noël... Je fais mes propres décorations de Noël, que je peux conserver jusqu’en mars! J’aime les lumières et la magie qui entoure cette fête. Avec ma collection, j’ai eu la chance de visiter quelques marchés au Québec. Puis, grâce à Voyages Vasco, j’ai eu la chance de faire une croisière qui m’a permis de visiter des marchés de Noël français et allemands.

Était-ce votre première croisière?
J’avais déjà fait de grosses croisières sur les océans, mais, cette fois-ci, c’était sur un fleuve, le Rhin. Après une première nuit à Paris, nous avons pris le TGV (train à grande vitesse) en direction de Strasbourg. Nous avons visité la ville pour ensuite nous diriger vers le Beethoven, un bateau qui compte environ 80 cabines. Nous avons passé quatre nuits à bord. C’est différent des grosses croisières, car on dirait vraiment qu’on est dans sa maison et qu’on se promène sur le Rhin. C’était vraiment sympathique. Nous avons même rencontré des Québécois à bord! Nous avons navigué, entre autres, sur le Rhin romantique.

Quelles villes avez-vous visitées?
Nous avons débarqué à Wingen-sur-Moder, en Alsace, pour visiter le musée Lalique. Puis, à Mayence (Allemagne), nous avons pu voir le Musée Gutenberg et les fameuses premières bibles imprimées. Nous avons fait un arrêt au Musée de la musique mécanique, à Rüdesheim. Et, bien sûr, nous avons vu des marchés et des châteaux. C’est une région chargée d’histoire!
Vous avez donc baigné dans les cultures française et allemande.
Oui, même à table. Là-bas, on nous invitait à boire du vin chaud parce que c’est ainsi qu’on se réchauffe. Il y avait aussi les incontournables kiosques de saucisses et de choucroute. Le dernier soir, nous avons passé la nuit sur le bateau à Strasbourg. Nous avons visité la ville de nuit: les petites ruelles, les boutiques, le sapin qui était majestueux. Nous nous sommes arrêtés à la Maison d’Hansel et Gretel, une boutique tout à fait charmante. C’était vraiment très agréable. Le lendemain, nous sommes repartis pour Paris en TGV. Comme nous avions du temps, nous en avons profité pour visiter les marchés de Noël de la capitale.
Avez-vous vu quelques endroits mythiques?
Oui, ç’a été l’occasion de nous promener sur les Champs-Élysées. Je suis allé marcher sur la rue Montaigne pour voir les boutiques Dior, Saint Laurent et Chanel. Les vitrines de ces designers sont incroyables à l’année, mais à Noël, c’était encore plus magique! J’en ai profité pour aller voir le Georges V, le fameux hôtel où Céline débarque quand elle va à Paris. Je suis aussi allé à l’Hôtel de Crillon, l’un des plus chers de Paris. Nous avons marché dans le jardin des Tuileries, où il y avait un superbe marché de Noël, différent de ce qu’on avait vu à Strasbourg, mais tout aussi magique. J’en ai profité pour aller manger dans mon restaurant préféré à Paris: Le Relais de l’Entrecôte, rue Marbeuf. S’il ne me restait qu’un seul repas à prendre dans ma vie, c’est là que je voudrais manger. Il faut attendre d’une heure et demie à deux heures sur le trottoir pour avoir accès à une table, mais c’est tellement bon! À la fin de mon voyage, j’ai découvert une Europe que je ne connaissais pas. Lors de ce séjour, j’ai pris les transports en commun. C’est rare, car habituellement, je loue une voiture. J’adore conduire à Paris! Depuis que le GPS existe, on peut facilement conduire dans la Ville lumière.


Vous avez fait ce voyage avec votre amoureuse. Puisqu’elle habite en Floride et vous, au Québec, vous avez nécessairement besoin de points de rencontre...
Oui, ça prend effectivement des projets, notamment des projets de voyage. L’année dernière, comme ma blonde exposait au Musée du Louvre, nous avons fait un séjour à Paris. C’est une ville que nous aimons beaucoup.
Avez-vous l’occasion de beaucoup voyager ensemble?
Actuellement, un peu moins. Comme nos occupations respectives nous prennent beaucoup de temps, c’est plus difficile. Avec l’immobilier, nous ne pouvons pas partir quand nous le voulons. C’est parfois difficile d’arrêter une date pour partir. Ma blonde est aussi courtière en Floride... Avoir du temps ensemble, c’est parfois compliqué.
Est-ce que l’amour à distance demande beaucoup de gestion?
Oui. Je ne sais pas si nous aurons plus de temps ensemble un jour ou si nous maintiendrons ce rythme. Pour le moment, ça fonctionne bien entre nous. Elle a ses enfants en Floride. J’ai mes filles ici. Je ne rêve pas d’aller vivre en Floride, car j’apprécie les quatre saisons du Québec. Alors nous verrons comment les choses évolueront. Entre-temps, lorsque je suis moins occupé, je vais passer quelques jours chez elle. Nous avons le temps de nous voir, de prendre un peu de soleil.
Avez-vous d’autres voyages au programme?
Oui, avec Voyages Vasco, j’accompagnerai un groupe lors d’une croisière en Italie, en France et en Espagne en juin, puis un autre groupe en autocar en Italie en septembre. Ma blonde fera l’un des deux voyages avec moi. Je compte aussi en profiter pour voyager avec ma soeur, mes filles, mes amis. À titre de porte-parole De Voyages Vasco, j’ai à coeur de faire découvrir des destinations aux gens.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment?
Je consacre tout mon temps à l’immobilier. J’accorde aussi des entrevues ici et là et je travaille sur un projet super excitant qu’on verra au printemps.
On peut rejoindre Jean Airoldi par le biais de son courriel au jeanairoldi@royallepage.ca ou par téléphone au 514 839-7478. On s’informe sur l’agence Voyages Vasco au www.voyagevasco.com et sur les conférences de Jean au www.soniagagnon.com.