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«Je vivais en attendant la fin du monde»: Karen Arseneault raconte ses 19 ans chez les Témoins de Jéhovah

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Agence QMI

2025-07-22T14:34:45Z
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Pendant 19 ans, Karen Arseneault a grandi au sein du monde isolé des Témoins de Jéhovah, où tout gravitait autour de Dieu, de l’appréhension de la fin du monde et de la promesse du paradis.

Aujourd’hui humoriste, elle relate comment cette expérience l’a façonnée et comment elle a trouvé le courage de s’en détacher après près de deux décennies.

«J’étais certaine d’être à la bonne place. Même que je regardais les autres en me disant: “Pauvre eux, ils n’ont pas compris”», raconte-t-elle mardi au micro d’Isabelle Perron à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM Montréal.

Des réunions hebdomadaires, du porte-à-porte, des lectures religieuses, peu d’interactions avec les «gens du monde extérieur»: tout était axé sur la foi, sur Dieu, sur la promesse d’un paradis, mais également sur la peur.

«On est préparés mentalement au rejet, explique Karen Arseneault. Tu développes une carapace.»

L’obsession de la fin du monde et l’angoisse d’être jugée imprégnaient constamment la vie de Mme Arseneault.

«Tu as peur de déplaire à Dieu, raconte-t-elle. Tu as peur du diable. Tu as peur de la fin du monde. Mais pour moi, c’était normal de ressentir ça. C’était ma normalité. Je vivais en attendant la fin du monde, puis après, au paradis, j’aurais profité de cette vie-là.»

À l’aube de ses 20 ans, l’humoriste a pris la décision de quitter les Témoins de Jéhovah.

«J’ai eu un sentiment d’échec, témoigne-t-elle. Pendant une journée, tu perds tout ton monde, ta famille adoptive.»

Voyez l’entrevue complète avec Karen Arseneault ci-dessus.

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