«Je veux sortir de l’avion»; des passagers refusent de voyager dans les Boeing 737 Max

À la suite des nombreuses controverses liées au Boeing 737 Max ces dernières années, notamment une porte de secours qui s’est détachée en plein vol il y a quelques mois, certains passagers refusent d’y mettre les pieds.

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C’est le cas notamment de l’américain Ed Pierson, qui devait s’envoler depuis Seattle vers le New Jersey.

Lorsqu’il s’est rendu compte que son avion était un 737 Max de Boeing, il s’est levé et est sorti de l’avion, rapporte CNN.

«J’ai regardé à l’aéroport et il était indiqué que ce ne serait pas un 737 Max, explique-t-il. J’ai passé la sécurité, je suis allé chercher un café. Quand je suis arrivé dans l’avion, je me suis assis et j’ai vu que c’était bel et bien un 737 Max.»

Il s’est levé pour sortir et s’est fait questionner par une agente de bord.

«Je veux sortir de l’avion», lui a-t-il dit.

Selon CNN, nombreux sont les passagers qui refusent de mettre les pieds dans ce modèle d’avion qui a été impliqué dans deux écrasements en plus de la chute de la porte d’une sortie de secours en plein vol.

C’est le cas également de Belén Estacio, qui boycotte le 737 Max depuis l’incident de janvier.

«Peu importe le modèle, je ne veux pas voler avec eux, dit-elle. L’incident d’Alaska Airlines est une nouvelle confirmation que Boeing ne met pas assez d’efforts pour remédier aux problèmes.»

Boeing fait présentement l’objet d’enquêtes, notamment de la Fédécation de l’aviation civile (FAA) et de l’agence de sécurité en aviation (NTSB) concernant son protocole de contrôle de sécurité à la suite de l’incident de la porte de secours d’un vol d’Alaska Airlines qui s’est détachée en plein vol.

Un porte-parole de la multinationale indique à CNN que l’entreprise a «investi beaucoup d’argent dans son personnel au cours des dernières années» alors que son nombre d’ingénieurs a grimpé de 10%, notamment, en plus d’avoir augmenté de 25% le nombre d’employés «de qualité».