«Je veux que ce soit clair»: le groupe U2 et Bono prennent position face à Gaza

Agence QMI
Le groupe irlandais U2 a pris position dimanche face au conflit dans la bande de Gaza, dénonçant les horreurs commises par les deux camps, dans un billet qui s’est attiré une vague de critiques de la part de leurs admirateurs.
«Je veux que ce soit clair pour ceux qui nous écoutent que notre groupe condamne les actions immorales de Nétanyahou et que nous nous joignons à tous ceux qui ont demandé la cessation des hostilités de part et d'autre», a martelé Bono, le chanteur de U2, dans un billet de blogue partagé sur le site du groupe dimanche.
On Gaza - Everyone has long been horrified by what is unfolding in Gaza - but the blocking of humanitarian aid and now plans for a military takeover of Gaza City has taken the conflict into uncharted territory. We are not experts in the politics of the region, but we want our… pic.twitter.com/jybXZiC4P2
— U2 (@U2) August 10, 2025
Les propos du chanteur irlandais et des autres membres du groupe, qui ont tour à tour pris la parole, se sont cependant attiré les foudres de nombreux admirateurs sur les réseaux sociaux, alors qu’ils ont mitigé leur position en dénonçant non seulement les violences commises par Israël, mais également par le Hamas.
«Alors que la vengeance d'Israël après l'attaque du Hamas apparaissait de plus en plus disproportionnée et indifférente aux vies civiles, tout aussi innocentes, de Gaza... J'étais aussi nauséeux que tout le monde», a poursuivi Bono par écrit.
«Mais je me rappelais que le Hamas s'était délibérément positionné sous des cibles civiles, creusant des tunnels de l'école à la mosquée, puis à l'hôpital», a-t-il ajouté, en indiquant que «le viol, le meurtre et l’enlèvement d’Israéliens lors du festival de musique Nova étaient diaboliques».
Dénonçant à nouveau «une autre famine provoquée par l’homme», le groupe a finalement indiqué être «solidaire au peuple palestinien qui aspire sincèrement à la paix et à la coexistence avec Israël, et qui revendique légitimement un État».
«Nous sommes solidaires des otages restants et implorons qu’une personne rationnelle négocie leur libération», a-t-il écrit.