«Je veux faire mon propre chemin» - Henri Picard
L’acteur Henri Picard tiendra le rôle principal du film Le plongeur


Sarah-Émilie Nault
On l’a vu dans Maria Chapdelaine, le film Les rois mongols, dans une intrigue de District 31 et dans la série jeunesse Jenny. On le verra dans la saison 2 de Cerebrum, dans le film La Cordonnière et dans le rôle-titre du film Le plongeur, adaptation du roman de Stéphane Larue. Henri Picard est assurément bien plus que « le fils de ».
Il est le fils de deux acteurs aussi actifs qu’aimés au Québec : Isabel Richer et Luc Picard. Voilà pourtant quelques années qu’Henri Picard mène sa carrière comme bon lui semble, loin de l’approbation, de la gestion ou des conseils de ses célèbres parents. Et cela porte des fruits.
Après avoir tourné, en 2017, sous la direction de son père dans le long métrage Les rois mongols (pour la petite histoire, Henri, curieux, avait émis le désir de vivre un véritable processus d’audition et s’est, contre toute attente, vu confier le rôle !) et avoir participé à divers projets, l’acteur de 20 ans vient de terminer la trentaine de jours de tournage du film Le plongeur adapté du roman de l’auteur québécois Stéphane Larue, qui a remporté divers prix à sa sortie en 2016, dont le Prix des Libraires du Québec et le prix Senghor du premier roman francophone.
Machines À sous
Le roman raconte l’histoire d’un jeune étudiant en graphisme amateur de dessins qui s’enlise dans la spirale de l’endettement en jouant aux machines à sous, et qui devient plongeur dans un restaurant italien où s’enchaînent les soirées folles.
« C’était la meilleure expérience de ma vie, lance-t-il. J’ai adoré le scénario, puis c’est quand j’ai lu le livre que j’ai vraiment plongé dans son univers de machines à sous, de restauration et de nuits qui n’en finissent plus. »
Histoire d’hiver
Le comédien explique avoir senti qu’il s’agissait d’un personnage qui pouvait coller à sa personna-lité, notamment pour son côté introverti. Il a d’ailleurs fraternisé avec l’auteur Stéphane Larue.
« L’hiver, on l’a eu dans les os, ajoute le comédien qui a tourné du 14 février au 30 mars dernier. C’est un film et une histoire d’hiver et il y a plusieurs scènes extérieures. Disons que j’ai eu froid avec mon petit manteau de cuir. »
Celui qui rêve de jouer au théâtre sera aussi de la distribution de La cordonnière, huitième long métrage de fiction de François Bouvier (Paul à Québec, La Bolduc). Il met en vedette Rose-Marie Perreault dans le rôle de Victoire Du Sault, la première cordonnière au Québec. Henri y tient le rôle de Ferdinand, le fils du personnage interprété par Pierre-Yves Cardinal.