«Je vais enfin pouvoir dire aux gens que j’ai chanté des chansons de “Starmania”», rigole Diane Tell qui participera au spectacle “Starmania 45 ans sous les étoiles” à Québec le 23 août

Vous croyez avoir vu Diane Tell chanter dans Starmania? Vous n’êtes pas les seuls... à vous tromper! «Je vais enfin pouvoir dire aux gens que j’ai chanté des chansons de Starmania », rigole la chanteuse qui participera au spectacle Starmania 45 ans sous les étoiles à Québec le 23 août prochain.

Elle a été nommée Chevalier des arts et lettres de France en 2023, a fait paraître 15 albums en 40 ans de musique, a remporté une Victoire de la musique en France, six Félix au Québec et sera intronisée sous peu au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens: malgré tout cela, Diane Tell préfère rire du fait que nombreux sont les gens du public qui croient que l'apogée de sa carrière a été de faire partie de l’opéra rock Starmania.

C’est sans doute parce que l’une des chansons phares de son répertoire, La légende de Jimmy, est la pièce-titre d’une autre comédie musicale créée par Michel Berger et Luc Plamondon en 1990.

Quoi qu’il en soit, l’auteure-compositrice-interprète québécoise a confié au Journal être emballée à l’idée de revenir au Québec à l’occasion de la SuperFrancoFête.

«Je vais chanter La légende de Jimmy, car ils ont envie de faire une grande fête et de rendre aussi hommage à cette chanson, même si elle n’était pas dans Starmania. Ça me fait plaisir de participer à cela. C’est une pièce très importante dans ma vie et ma carrière. Berger est disparu peu de temps avant le lancement de La légende, mais Luc Plamondon et moi, on est encore en contact et toujours heureux de se revoir», dit-elle.

Retour au Canada

Si cela faisait un an que Diane Tell n’avait pas foulé le sol canadien, elle confirme qu’elle reviendra dans son pays natal pour son intronisation au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens à Toronto, le 28 septembre prochain. Sarah McLachlan, Tom Cochrane, Jim Cuddy et Greg Keelor (Blue Rodeo) recevront aussi cet honneur.

«C’est un prix qui vient des anglophones, alors ça fait plaisir de sentir qu’on fait partie d’un même pays, qu’on est considérée et appréciée. Je vois cela comme une récompense et comme une découverte pour les Canadiens anglais. Je le prends comme un autre départ», raconte bien humblement la chanteuse.

L’interprète de Si j’étais un homme promet également de nous revenir en 2025. Ce sera l’année où Diane Tell fera paraître son nouvel album Polissonne (qui est d’ailleurs presque tout prêt) et où elle prévoit faire son retour sur les scènes du Québec.