«Je suis un fan fini des Canadiens» : Ben Kindel s'est assuré qu'on parle de lui au Combine


Nicolas Cloutier
Il était hasardeux, a priori, de lier Benjamin Kindel aux Canadiens de Montréal. Ses 5 pieds 10 pouces semblaient suffisants pour le disqualifier comme cible sérieuse, considérant la volonté présumée de l’organisation de se grossir à l’attaque.
Au final, Kindel ne nous a pas donné le choix d’écrire à son sujet.
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«Je suis un fan fini des Canadiens, a-t-il souligné après avoir terminé ses tests physiques, samedi au Combine de la Ligue nationale de hockey, à Buffalo. Je regarde pratiquement tous leurs matchs. Ils forment une équipe excitante.»
Ses joueurs préférés du bleu, blanc et rouge? «Jake Evans et Christian Dvorak», a-t-il lancé avec tout le sérieux du monde.
N’essayez pas de comprendre ou de faire des liens. Kindel est né en Colombie-Britannique. Il joue dans l’Ouest canadien depuis sa tendre enfance. Cette improbable affection pour le CH, c’est son père, Steve, qui la lui a transmise. «C’est un fan des Canadiens et je l’ai tout simplement suivi.»
Grâce à un savant mélange de sens du jeu et de ténacité, Kindel a empilé 99 points, dont 35 buts, en 65 matchs dans la Ligue junior de l’Ouest (WHL) cette saison avec les Hitmen de Calgary.
Peut-être qu’il ne faudrait pas l’écarter trop vite et mettre le ruban à mesurer de côté.
«Il y a plusieurs exemples de joueurs dans la LNH qui connaissent du succès avec un plus petit gabarit. Les deux choses qui reviennent, c’est qu’ils ont un sens de la compétition et l’intelligence au jeu.
«Je crois posséder ces deux atouts.»
Refrain connu cette semaine, Kindel a qualifié de «difficile» son entrevue avec les Canadiens.
«C’était l’une des plus dures que j’ai eues, a admis le jeune homme, mais je crois m’être bien débrouillé. J’ai été surpris par la question de l’animal.»
Il a jeté son dévolu sur le... ratel.
«Il est petit et féroce et il ne craint rien. Il est vif», a fait valoir le Britanno-Colombien, que l’on dit excellent au ballon rond également.