«Je suis prête à passer à autre chose»: Christine Morency est sur le point de tourner la page sur un immense chapitre de sa carrière


Frédérique De Simone
Après plus de trois ans à parcourir les routes du Québec et plus de 200 000 billets vendus, Christine Morency est sur le point de mettre un terme définitif à la tournée de son premier spectacle solo, Grâce.
L’humoriste, qui est à la barre d’une nouvelle émission sur illico+ depuis jeudi, s’est dite prête à tourner la page.
«Je suis prête à passer à autre chose. Ça fait quand même 350 fois que je dis les mêmes blagues. J’ai comme hâte de passer à d’autres choses», a-t-elle expliqué lors d’une entrevue avec l’Agence QMI.
«En même temps, c’est un gros morceau, une grosse page qui se tourne. C’est sûr qu’il y a comme une petite nostalgie que ça se finisse. Mais moi, je n’ai jamais vraiment été anxieuse ou triste quand quelque chose se termine. Pour moi, quand quelque chose se termine, c’est quelque chose d’autre qui commence», a-t-elle poursuivi, avouant avoir hâte d’être rendue à la suite.

L’humoriste a d’ailleurs déjà commencé l’écriture de son prochain spectacle et s’est aussi dite impatiente de se remettre à la table à dessin pour corriger les erreurs qu’elle croit avoir commises avec son premier.
«On a tous des petits patterns, les humoristes. Je trouve que je sacre trop...», a-t-elle entre autres admis en entrevue, soulignant avoir beaucoup appris sur son métier en tournant ce premier spectacle.

«J’ai le goût d’expliquer un peu d’où je viens, pourquoi je suis la femme que je suis aujourd’hui. Il y a quelque chose de peut-être un peu plus profond qu’une anecdote qui se passe mal aux glissades d’eau», a ajouté l’humoriste.
«Ça va toujours rester drôle, j’aime ça, ces histoires-là. Mais on dirait que j’ai le goût de parsemer ça aussi de moments plus tendres, plus intimes, plus d’échanges, dans le rire toujours. C’est des petites affaires de même que j’ai le goût de corriger», a-t-elle poursuivi.
Une nuit avec Christine
Christine Morency est à la barre de la nouvelle émission Une nuit avec Christine, dans laquelle elle s’est lancé le défi de passer une nuit sans dormir avec ses amis Pierre Hébert, Mona de Grenoble et Marie-Soleil Dion.
«Quand j’étais jeune, je n’ai jamais fait de nuit blanche ou de party pyjama. Ma mère n’avait pas de sous-sol. Je n’avais comme pas eu accès à ça», a confié l’animatrice, qui avait envie, avec ce concept, de recréer ce qui lui a manqué tout en faisant un petit bisou sur ses souvenirs d’enfance.

Déclinée en quatre épisodes de 30 minutes, chaque partie de cette nuit blanche apportera son lot d’émotions et de rires, mais aussi de confidences improbables.
«Je pense encore à toute la portion dans la piscine, c’est le moment que j’ai le plus aimé de ma soirée. On a tellement ri de notre petite chorégraphie [...] Puis après ça, le moment de l’oiseau. Quand Pierre me présente un oiseau et que cet oiseau-là chie, ça n’a pas de bon sens. Ce fou rire-là est incroyable», s’est rappelé l’humoriste.

«Et évidemment, la bataille d’oreillers qui a très mal viré, dans le sens où les plumes, c’était de la poussière de plumes, on s’est tous étouffés. Mais pas juste nous: l’équipe de tournage, les caméramans qui étaient là, on a tous dû prendre une pause et sortir de la pièce», a-t-elle ajouté, encore ébahie de ce moment.
Tout au long de la nuit, les quatre amis recevront également, tour à tour, la visite de Joël Legendre, de Guy Jodoin et de Guylaine Tanguay pour les aider dans leur quête de ne pas fermer l’œil de la nuit.
Une nuit avec Christine est disponible aux abonnés d’illico+.